D'importantes réalisations ont déjà été effectuées ou sont en cours :

• le programme "Main Bleu" qui a pour objectif la protection du littoral contre toute pollution hydrique. Une trentaine de stations d'épuration ont été implantées sur la côte ainsi qu'un développement accru des réseaux d'assainissement dans les villes cotières ;
• le programme des émissaires en mer visant à protéger les plages et les zones balnéaires par l'élimination de la pollution résiduelle des eaux épurées est en train de se renforcer sur les côtes tunisiennes afin d'améliorer l'aspect général des plages ;
• le projet d'assainissement des villes du bassin de la Medjerdha (région de Tunis) a permis de protéger le plus important cours d'eau du pays menacé auparavant par la pollution hydrique et solide dûe à l'expansion des villes riveraines ;
• la protection de l'écosystème du Lac Ichkeul-Bizerte (patrimoine mondial) ;
• l'assainissement des quartiers populaires et des zones défavorisées qui a permis de répondre aux aspirations des populations défavorisées à un meilleur cadre de vie.

Réutilisation des eaux épurées : conformément à la stratégie nationale visant une mobilisation et une exploitation rationnelle des ressources hyriques, les eaux usées épurées constituent une ressource non conventionnelle pour l'irrigation des cultures industrielles et fourragères, des arbres fruitiers et des espaces récréatifs. Actuellement, 40 millions de m3 d'eau épurée irriguent pas moins de 7 000 ha.


Assainissement urbain et traitement des eaux usées domestiques : (source : MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT ET DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE)

• Mise en place de 10 000 km de réseau de collecte des eaux usées urbaines (69%) ; le taux de branchement dans les zones urbaines est de 81%.
• Assainissement des quartiers populaires dans le cadre d'un programme présidentiel : 545 quartiers sur 600 prévus.
• Construction de 60 stations d'épuration traitant un volume d'eaux usées de l'ordre 148 millions de m³ par an.
• Démarrage du programme d'assainissement des eaux usées en zone rurale.

Protection des ressources naturelles et lutte contre la désertification : (source : MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT ET DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE)

• Reboisement de 400 000 ha de terres dénudées dans le cadre de la mise en oeuvre du programme décennal de reboisement forestier et pastoral et fixation de 45 000 ha de dunes mobiles.
• Traitement d'environ 1 300 000 ha de terres en pente par les techniques de conservation des eaux et du sol.
• Protection des oasis et des périmètres irrigués contre la salinisation du sol suite à l'utilisation d'eau saumâtre en irrigation.
• Elaboration et mise en oeuvre du Plan d'Action National pour la lutte contre la désertification, fondé sur l'intégration des activités de production aux interventions de protection, d'une part, et l'implication des concernés dans la réalisation des actions d'autre part.

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L'eau potable en Tunisie

Les investissements dans le domaine de la production d'eau ont été de (en millions de Dinars) :
45.3 en 1990, 49.7 en 1995, 80.0 en 2000 et sont estimés à 100.0 pour 2002.
(source : Institut national de la statistique -voir liens)

La Tunisie dispose d'une infrastructure hydraulique moderne desservant 100% de la population urbaine et 78% de la population rurale grâce à une stratégie adéquate de mobilisation et d'utilisation des ressources en eau par des barrages, forages, recharges artificielles des nappes et dessalement des eaux saumâtre, garantissant l'approvisionnement en eau potable d'une manière continue et parfaite.

Berceau de civilisations sur la rive sud de la Méditerranée, la Tunisie a connu depuis l'ère carthaginoise de grandes réalisations en matière d'infrastructures hydrauliques.

Les aqueducs romains construits depuis déjà 2300 ans environ pour amener l'eau douce des sources de Zaghouan situées au nord-est et à 60 km de la capitale Tunis vers Carthage, la Fiskia Aghlabide construite dans la plaine de Kairouan pour emmagasiner les eaux ainsi que le système d'irrigation des oasis mis au point par l'illustre savant scientifique Ibn Chabbat offent un témoignage des plus probants sur l'ingéniosité et le savoir-faire de ces civilisations.

En ce qui concerne la desserte en eau, le taux en milieu urbain est pratiquement de 100%, en milieu rural le taux est passé de 31% en 1987 à 78% en 1999.
Le mode de desserte des zones rurales est assuré par des branchements individuels ou des branchements collectifs sous formes de bornes fontaines publiques gérées par des Groupes d'intérêt collectif (GIC). Les GIC, dont le nombre avoisine 2200, participent activement à la préservation des ressources en eau.

Le financement des investissements relatifs à la mise en place des systèmes d'alimentation en eau potable rurale est assuré totalement par le budget de l'Etat dans le cadre de plusieurs programmes : Programmes présidentiels, Fonds de solidarité nationale "2626", Programmes régionaux de développement intégré et Programmes nationaux.
En vue d'assurer à la population rurale l'accès à l'eau potable, un tarif de vente d'eau est appliqué à la desserte en eau individuelle et collective.
La desserte en eau potable de la population rurale se heurte à des contraintes telles que la dispersion de l'habitat et la rareté de la ressource en eau de bonne qualité. Cependant, il est prévu que le taux de desserte rurale atteigne 90% à la fin du 10^ème plan en 2006 avec un taux minimum de desserte de 80% pour toutes les régions.

Le réseau d'eau potable s'étendait à la fin du XX^ème siècle sur une longueur de plus de 32 000 km desservant plus de 1.5 millions d'abonnés, transitant un volume produit de 340 millions de m³ provenant à 55% des eaux de surface (barrages) et 45% des eaux souterraines. Les eaux de surface sont traitées dans plusieurs stations d'une capacité globale de 10m³ par seconde.

Tarifs de l'eau potable

L'eau facturée aux abonnés est comptablisée par compteurs et facturée selon un barème de tarifs progressifs à plusieurs tranches trimestrielles de consommation d'eau.

Le système tarifaire, qui est le même pour tout le pays, comporte 5 tranches de consommation.
La première tranche est une tranche sociale destinée aux ménages de condition socio-économique modeste.
La progressivité des tarifs appliqués est un outil de gestion de la demande et contribue à rationaliser l'usage de l'eau et lutter contre le gaspillage.

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Liens

Liens en Tunisie : gouvernement/économie Site du gouvernement tunisien Ministère de l'environnement et de l'aménagement du territoire Adresse : Centre Urbain Nord, 1080 El - Menzah Tél. : (216) 71 704 000 / Fax 71 704 340 E-mail : boc@mineat.gov.tn Office National de l’Assainissement, organisme créé en 1974... Lire la présentation de l'ONAS Investir en Tunisie API, Agence de promotion de l'industrie à Tunis Institut nationale de la statistique, Etablissement public à caractère non administratif; sous la tutelle du Ministère du Développement Economique Centre International des Technologies de l'Environnement de Tunis Médias La Presse, édition en ligne du premier quotidien de Tunisie Météo Les prévisions météorologiques pour la Tunisie

Liens France Institutions françaises en relation avec la Tunisie : Agence Française de Développement Exemple d'intervention : L'Agence française de développement (AFD) a alloué à la Tunisie un prêt de 25 millions d'euros destiné à co-financer un projet d'adduction d'eau potable. La convention relative à ce crédit a été signée le vendredi 5 juillet 2002 à Tunis par le ministre de la Coopération internationale et de l'investissement extérieur, Féthi Merdassi, et le PDG de la société nationale des eaux (SONEDE), Abdelaziz Mabrouk, pour la Tunisie, et du côté français par le directeur de l'AFD, Serge Michailof. Ces fonds serviront à réaliser le doublement de la capacité d'adduction d'eau potable entre la région de Grombalia (nord-ouest) et Sousse (centre). Ce projet, au coût total estimé à 280 millions de dinars (195 millions d'euros) est églament financé par la Banque européenne d'investissement à hauteur de 129,8 millions de dinars et la Banque islamique de développement (BID) pour 48,7 millions de dinars. Depuis 1994, L'AFD a alloué 26 prêts à la Tunisie pour un montant global de 473 millions d'euros. Représentations diplomatiques, consulaires et économiques françaises en Tunisie  Institut français de coopération, c'est la composante de la représentation française en Tunisie. L’action de l’Institut français de coopération complète celle des autres composantes de la représentation française, dont les plus importantes sont la Chancellerie diplomatique, le Consulat et la Mission économique et financière. (voir liens ci-dessous) Direction des relations économiques extérieures [DREE] site de la mission économique en Tunisie       Tunis Ambassade Ambassadeur : son exc. M. Daniel CONTENAY Adr. : 2, Place de l'Indépendance - 1000 Tunis Tél : [216] (71) 35 81 11 Fax : [216] (71) 35 81 98 Web : http://www.ambafrance-tn.org       Tunis Consulat général Consul Général : M. Christian BERNARD Adr. : Même adresse que l'ambassade Tél : [216] (71) 35 80 00 Fax : [216] (71) 35 80 01 Web : http://www.consulfrance-tunis.fr       Sfax Chancellerie détachée Adr. : 9 avenue Habib Bourguiba - 3000 Sfax Bal el Bahr Tél : [216] (74) 220 788 Fax : [216] (74) 296 362

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