Waternunc.com, le réseau des acteurs de l'eau
Here, Web is good for your business Votre publicité sur le Net : c'est ici !
Annuaires Nouveaux produits Marketplace Ressources Actualités
Home
Services
Notre offre



[ Waternunc.com vous en dit plus



La journée mondiale de l'eau

Le manifeste de l'eau pour un contrat mondial Ricardo Petrella (2002)

Le comité des droits économiques, sociaux et culturels adopte une observation générale sur le droit à l'eau Nations Unies (26 novembre 2002)

Une situation d'urgence méconnue: Plusieurs milliards de personnes n'ont toujours pas access à une eau salubre ni a l'assainissement de base OMS (2004)

L'inertie politique exacerbe la crise de l'eau, d'après le Rapport mondial sur l'eau UNESCO (2003)


]

Cliquer sur l'image pour rejoindre le site du 4ème Forum mondial de l'eau

4ème Forum Mondial de l'Eau

IV Foro Mundial del Agua

Mexico, 16-22 mars 2006




Journée mondiale de l'eau 2006






Messages du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan
et
du directeur général de l’UNESCO, M. Koïchiro Matsuura


Retour sommaire


Message du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan
Message du directeur général de l’UNESCO, M. Koïchiro Matsuura


Journée mondiale de l’eau 2006

En 2006, la Journée mondiale de l’eau aura pour thème « L’eau et la culture ». En qualité d’organisme des Nations Unies chargé de promouvoir la diversité culturelle, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) est l’institution du système désignée pour coordonner les activités liées à la célébration de la Journée mondiale de l’eau dans le monde entier. Prière de consulter le site Web officiel de la Journée mondiale de l’eau.

« L’eau n’est pas simplement un élément essentiel de la vie, mais aussi un symbole spirituel présent dans les prières, les coutumes et les rites des peuples du monde entier, appartenant à des cultures, religions et valeurs spirituelles différentes.

À l’occasion de la Journée mondiale de l’eau 2005, l’Organisation des Nations Unies a invité des chefs spirituels et autochtones, des enfants et des personnes âgées, à participer à une cérémonie pittoresque et animée au Siège de l’Organisation à New York. Les participants y ont présenté leurs propres manières de vénérer l’eau et d’en apprécier l’importance, grâce aux prières, aux chansons, à la danse et à la poésie, preuve que l’eau permet d’unifier les peuples et les croyances du monde entier. Ces façons, à la fois différentes et communes, d’appréhender et de reconnaître la valeur de l’eau soulignent l’importance d’une coopération mondiale sur les questions liées à l’eau.

Trouvez votre inspiration en découvrant quelques-unes des manifestations organisées à cette occasion.



Message du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, le 22 mars 2006


Kofi AnnanLe thème de la Journée mondiale de l’eau, cette année, est « L’eau et la culture ». L’eau n’est pas seulement indispensable à la vie, c’est également une grande présence culturelle – elle inspire les artistes, fait l’objet de recherches scientifiques et, dans beaucoup de traditions et de religions, elle est un élément indispensable du rituel.

Malgré son importance et son caractère souvent sacré, l’eau continue partout dans le monde à être gaspillée et souillée, dans les villes comme dans les campagnes. À ce jour, 18% de la population mondiale n’a pas l’eau potable; 40% n’ont pas de moyens d’hygiène élémentaires; chaque jour, les maladies causées par l’eau souillée font 6 000 morts, surtout des enfants.

C’est pourquoi l’Assemblée générale, dans sa résolution proclamant la période 2005-2015 Décennie internationale d’action sur le thème « L’eau, source de vie », a préconisé une action concertée pour atteindre les objectifs internationalement convenus d’accès à l’eau et aux moyens d’assainissement.

L’Assemblée a également souligné qu’il fallait faire participer les femmes au développement des ressources en eau. Dans beaucoup de civilisations, en particulier dans beaucoup de sociétés autochtones, ce sont les femmes qui ont la garde de l’eau. Ce sont elles aussi qui doivent consacrer plusieurs heures chaque jour à un travail harassant, la corvée d’eau. Elles devraient pouvoir prendre une part plus appréciable aux décisions sur la façon dont l’eau est utilisée et gérée, de façon que leur pays puisse utiliser au mieux leurs connaissances, leur savoir-faire, et leur travail.

Cette année, la célébration de la Journée mondiale de l’eau coïncide avec le quatrième Forum mondial de l’eau, organisé à Mexico. J’engage tous les participants à ce forum à travailler ensemble pour adresser au monde un message clair sur l’urgence et la gravité du problème.

La Journée mondiale marque également le lancement de la deuxième édition du Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau, produit par le Programme mondial pour l’évaluation des ressources en eau, mis en œuvre par les Nations Unies. Cette publication montre ce qu’il faut faire, dans le monde, pour tenter de résoudre les problèmes de la gestion de l’eau, et ce que le système des Nations Unies peut faire à cet égard. J’en recommande la diffusion la plus large.

En cette Journée mondiale de l’eau, il nous faut reconnaître l’importance culturelle, environnementale et économique de l’eau propre et faire plus pour protéger l’état de nos rivières, de nos lacs, de nos nappes aquifères. Il faut aussi que la répartition de l’eau soit plus équitable dans le monde et qu’elle soit utilisée plus sagement, en particulier dans l’agriculture. Pour parvenir à cet objectif, engageons à un effort soutenu les organisations internationales, les gouvernements, les collectivités locales, toutes traditions et civilisations confondues.


Haut de page




Message de M. Koïchiro Matsuura, directeur général de l’UNESCO à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau 2006 : « Eau et culture » - 22 mars 2006


Koichiro Matsuura En 1993, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 22 mars Journée mondiale de l’eau, à titre d’hommage universel à cette ressource vitale.



Le thème retenu pour cette journée en 2006, à savoir « Eau et culture », revêt une importance particulière pour l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), qui animera les activités liées aux manifestations de 2006.

Le thème « Eau et culture » est on ne peut plus en phase avec la conception que l’UNESCO se fait de la gestion et de la gouvernance dans le domaine de l’eau. Pour parvenir à des solutions durables qui aillent dans le sens de l’équité, de la paix et du développement, il faut que la diversité culturelle et biologique soit dûment prise en compte dans la gestion et la gouvernance de l’eau. C’est pourquoi l’UNESCO estime que la dimension culturelle de l’eau mérite une étude plus approfondie afin de parvenir à une meilleure compréhension de ses multiples ramifications.

L’on a eu tendance dans les temps modernes à aborder la question de la gestion des ressources en eau dans une optique quasi exclusivement technologique pour la recherche de solutions aux problèmes urgents de la planète dans ce domaine.

Aujourd’hui, selon le deuxième Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau, 1,1 milliard de personnes sont privées d’eau potable et 2,6 milliards n’ont pas accès à des services d’assainissement de base. Des événements extrêmes liés à l’eau, les inondations et la sécheresse, par exemple, tuent plus de personnes que toute autre catastrophe naturelle, et des milliers d’enfants meurent chaque jour des suites de maladies d’origine hydrique. Or, la technologie seule ne peut déboucher sur des solutions viables.

La science et la technologie jouent certes un rôle capital pour la compréhension et l’exploitation du cycle de l’eau mais elles se sont constituées par adaptation à des contextes environnementaux précis et en réponse à des besoins et ambitions qui sont façonnés par des facteurs sociaux et culturels. L’eau remplit en réalité de puissantes fonctions culturelles. Tous les aspects de l’existence humaine renvoient d’une manière ou d’une autre à l’eau, si bien que chaque communauté s’est dotée de structures, de règles et de pratiques sociales relatives à l’utilisation de l’eau, fondées sur sa conception du monde et son code éthique. De ce fait, l’eau abonde en significations culturelles et en valeurs sociales. La gestion de l’eau est une affaire autant culturelle que technique, où s’exprime la manière dont les peuples et les communautés voient leur rapport à la nature.

Depuis les temps préhistoriques et jusqu’à aujourd’hui, les rapports de l’humanité à l’eau ont toujours eu une grande influence sur la viabilité des sociétés.

Par sa croissance et son développement, la population humaine pèse de plus en plus sur le cycle hydrologique, dont elle modifie la qualité et la répartition. Mais la quantité d’eau douce disponible sur Terre, et à partager entre toutes les formes de vie, demeure la même. Cette situation confère à l’humanité la responsabilité d’élaborer des systèmes éthiques et rationnels de gouvernance dans le domaine de l’eau.

À cette fin, il nous faut mieux comprendre les interactions complexes entre les sociétés, l’eau et l’environnement. Ces interactions sont profondément ancrées dans les processus sociaux et culturels. En réalité, c’est la gestion de l’eau elle-même qu’il faut comprendre en tant que processus culturel. Cette démarche sous-tend et structure un certain nombre de grandes initiatives et priorités de l’UNESCO, notamment celles qui visent à accroître la connaissance sur l’eau et les écosystèmes connexes, à promouvoir la diversité culturelle, à reconnaître la valeur du patrimoine matériel et immatériel de l’humanité, à favoriser une éthique de la science et de la technologie et à aider à prévenir et résoudre les conflits relatifs à l’eau.

Il est de plus en plus admis que, pour comprendre et conserver des ressources naturelles telles que l’eau, il faut comprendre la culture humaine qui définit les interfaces avec les systèmes naturels. À cet égard, la nécessité de reconnaître et d’apprécier à sa juste valeur le savoir traditionnel est en train de gagner du terrain. En adoptant la Déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle (2001), la communauté internationale a montré à quel point elle est résolue à « reconnaître l’apport des connaissances traditionnelles, particulièrement en matière de protection de l’environnement et de gestion des ressources naturelles, et favoriser des synergies entre la science moderne et les savoirs locaux » (point 14 du Plan d’action de la Déclaration).

Les savoirs traditionnels nous avertissent que l’eau n’est pas une simple marchandise. Depuis les origines de l’humanité, l’eau a été une source d’inspiration, une source de vie aux sens spirituel, matériel, intellectuel et affectif du terme. Le partage et l’application de tout ce que recèlent nos systèmes de connaissance, y compris ceux des sociétés traditionnelles et autochtones, ainsi que les enseignements tirés de nos interactions historiques avec l’eau, peuvent faciliter grandement la recherche de solutions qui permettraient de relever les défis d’aujourd’hui dans le domaine de l’eau.

L’interface entre culture et nature constitue la voie par laquelle on peut comprendre la résilience, la créativité et la capacité d’adaptation des systèmes tant sociaux qu’écologiques. Dans cette optique, l’utilisation durable de l’eau et, partant, la possibilité d’un avenir durable, nécessitent un rapport harmonieux entre l’eau et la culture. Il est dès lors capital que les traditions culturelles, les pratiques autochtones et les valeurs sociales soient réellement prises en compte dans la gestion et la gouvernance de l’eau.


Haut de page

rect rect rect rect rect rect rect rect rect
© Waternunc.com MMVI