The
IWMI Global Water Scarcity Study is a groundbreaking piece of research
for the Institute and an important new planning tool for the worldwide
water and development community.
The
first phase was completed in 1998. It forecasts future water supply and
demand in 118 countries worldwide.
The
Study's second phase (completed in January 2000) makes use of the IWMI
Policy Dialogue Model (PODIUM). This is a software based planning tool
that helps countries shape their water and food security policies for
the coming years. Several countries are currently using Podium data for
policy planning, by including more detailed water and food production
data. Podium was also used to generate many of the food and water security
scenarios discussed at the World Water Forum in The Hague in March 2000.
To
download Podium software from this web site of IWMI, enter the Software
Area on the main page.
To see the map on large, click on.
This
work overcomes the limitations of previous methodologies and builds on
their strengths. It computes water withdrawals for 2025 based on estimates
of future domestic, industrial, and irrigation demands in each country,
using the United Nations 1994 `medium' growth population scenario. The
study categorizes countries according to their predicted water scarcity
based on two factors: the percent increase in water withdrawals over the
1990 to 2025 period; and the projected water withdrawals expressed as
a percentage of annual water withdrawals.
By
2025, 1.8 billion people will live in countries or regions with absolute
water scarcity. Most countries in the Middle East and North Africa can
be classified as having absolute water scarcity today. By 2025, these
countries will be joined by Pakistan, South Africa, and large parts of
India and China. This means that they will not have sufficient water resources
to maintain their current level of per capita food production from irrigated
agricultureeven at high levels of irrigation efficiencyand
also to meet reasonable water needs for domestic, industrial, and environmental
purposes. To sustain their needs, water will have to be transferred out
of agriculture into other sectors, making these countries or regions increasingly
dependent on imported food.
The
remainder of the 118 countries included in the study theoretically have
sufficient water resources to meet their needs. But many of them will
have to develop their water supplies by 25 percent or more. This will
mean embarking on large and expensive water-development projects. For
many countries, specifically in sub-Saharan Africa, it will be difficult
to mobilize the necessary financial and other resources to achieve this
goal.
The
second phase of the Water Scarcity study was completed in January 2000.
This analysis and the data used in the first study were refined through
the development of the IWMI Policy Dialogue Model (PODIUM).
This
is an interactive software tool that helps countries forecast their situation
in 2025 and develop alternative water scenarios. At the country data level,
PODIUM gives countries a realistic vision of their food-water scenarios.
All country data have been analyzed using PODIUM from a global perspective,
and used to assess the world food security/water scarcity situation for
2025 as a part of the `Water for Food' segment of the World Water Vision,
for March 2000 in The Hague.
The
current global version of PODIUM presents water scenarios of 45 countries,
which represent major regions of the world, counting over 80% of its population.
IWMI's PODIUM predictions show that, by 2025, 33%, or some 2 billion people,
will live in countries or regions with absolute water scarcity. All of
these absolute water-scarce countries, except South Africa, will have
to import a substantial portion of their cereal consumption. Also by 2025,
some 45% of the population of these countriesroughly 2.7 billion
people _ will live in areas whose water resources must be developed by
at least 25%. The analysis also shows that overall, these 45 countries
will have a 2% surplus of cereal production in 2025, after their food
needs have been met.
Globally,
IWMI predicts that, to meet the 2025 water needs, the world must develop
22% more primary water supply. The irrigation sectorby far the largest
water user todaywill still account for 69% of the total primary
water supply. To meet food needs, the primary water supply to irrigation
must be increased by 17%. IWMI's conclusion is that, while the world must
continue investing in water development projects to meet future food demands,
investments in research to improve crop water productivity could be a
cost-effective means to limit the requirement for new dams.
Les pénuries d'eau en 2025 ?
Le modèle
informatique établi par l'IWMI pour évaluer l'offre et la
demande en eau - connu à l'échelon international sous le
nom d'IMWI Water Scarcity Study (étude
de l'IWMI sur la pénurie d'eau) - est un travail de recherche inédit
et constitue un instrument de planification novateur et important pour
le secteur international de l'eau et du développement. Achevée
à la fin de 1998, la première phase de ce modèle
prévoit le devenir de l'offre et de la demande d'eau dans 118 pays.
Ce
modèle, plus performant que les méthodes existantes, se
fonde néanmoins sur les points forts de ces dernières. Il
calcule les prélèvements d'eau en 2025 d'après l'estimation
des demandes à venir (logement, industrie et irrigation) de chaque
pays. Pour ce faire, il se base sur le scénario d'expansion démographique
"moyenne" établi en 1994 par les Nations unies. Les pays sont classés
en fonction de la pénurie d'eau estimée en intégrant
deux facteurs : d'une part, le pourcentage d'accroissement des prélèvements
d'eau entre 1990 et 2025 et d'autre part, la projection des prélèvements
d'eau exprimés en pourcentage des prélèvements annuels.
D'ici
2025, 1,8 milliards d'êtres humains
vivront dans des pays ou régions affectés par une pénurie
totale d'eau, comme c'est actuellement le cas dans la majeure partie du
Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. En 2025, le Pakistan, l'Afrique
du Sud et de vaste régions d'Inde et de Chine n'auront donc plus
suffisamment de ressources hydriques que ce soit :
- pour maintenir
leur niveau actuel de production alimentaire par habitant via l'agriculture
irriguée — même si l'irrigation est très intensive
—
- ou pour satisfaire
des besoins raisonnables en eau à des fins domestiques, industrielles
et environnementales.
Pour répondre
à leurs besoins, l'eau devra être transférée
de l'agriculture vers d'autres secteurs, ce qui rendra ces pays ou régions
de plus en plus tributaires de leurs importations alimentaires.
En
théorie, les ressources en eau des autres pays étudiés
sont suffisantes pour satisfaire leurs besoins ; ceci dit, les
besoins en eau d'une grande partie d'entre eux augmenteront d'au moins
25 pour cent. Ces pays devront
dès lors s'engager dans de vastes et coûteux projets de développement.
Certains parmi eux, en particulier en Afrique subsaharienne, éprouveront
des difficultés à mobiliser les ressources financières
nécessaires à cet objectif.
Le
second volet de l'étude relative à la pénurie d'eau
fut achevé en janvier 2000. Cette analyse ainsi que les données
de la première étude furent affinées par le biais
du logiciel PODIUM de l'IWMI. Il s'agit d'un logiciel interactif
aidant les pays à prévoir leur situation en 2025 et à
créer des scénarios alternatifs. A l'échelon national,
PODIUM offre aux pays une vision réaliste de leurs scénarios
d'approvisionnement en eau et nourriture. Toutes les données ont
été analysées par PODIUM dans une perspective globale
et utilisées afin d'évaluer le rapport sécurité
alimentaire / pénurie d'eau pour 2025 dans le cadre du segment
"Water for Food" de World Water, prévu pour mars 2000
à La Haye. Pour
charger PODIUM depuis le site web de l'IWMI, consultez la page relative aux
Logiciels de l'IWMI.
La
version globale de PODIUM fournit les scénarios d'approvisionnement
en eau de 45 pays qui représentent de grandes régions du
monde où se concentre 80 pour cent de sa population. Les pronostics
de PODIUM montrent que, d'ici 2025, 33 pour cent,
soit 2 milliards, des hommes vivront dans des pays ou régions affectés
par une pénurie totale d'eau. Tous ces pays, exception
faite de l'Afrique du Sud, devront importer une grande part de leur consommation
céréalière. D'ici 2025 également, quelque
45 pour cent de la population de ces pays — grosso modo 2,7 milliards
de personnes — vivront dans des régions dont les besoins en eau
vont croître d'au moins 25 pour cent. L'analyse montre également
que globalement, ces 45 pays auront un excédent de 2 pour cent
de production céréalière en 2025, lorsque leurs besoins
alimentaires auront été satisfaits.
Globalement,
l'IWMI prévoit que pour répondre aux besoins de 2025, le
monde devra accroître l'approvisionnement
primaire en eau de 22 pour cent. Le secteur de l'irrigation
— de loin le plus grand consommateur d'eau à l'heure actuelle —
continuera à représenter 69 pour cent de l'approvisionnement
total primaire en eau. Pour satisfaire les besoins alimentaires, l'apport
primaire en eau d'irrigation doit être augmenté de 17 pour
cent.
Face
ces chiffres, la conclusion de l'IWMI est la suivante : s'il
est important de continuer à financer des projets pour le développement
des ressources en eau afin de répondre aux demandes à venir,
il est indipensable d'investir dans la recherche pour améliorer
la productivité de l'eau utilisée
pour l’irrigation.