|
|
|
|
|
Waternunc.com Média
Seine-Aval et l'estuaire de la Seine
L’estuaire : lieu de vie et réceptacle de pollutions
L’estuaire : un milieu hétérogène
L'estuaire de la Seine est le réceptacle final des eaux du bassin versant d'une
grande superficie. Il s'étend sur 160 km
du barrage de Poses en amont à la Baie de Seine. Eaux auxquelles s’ajoute l’eau
salée en provenance de la mer, sur environ 35 km à l’intérieur de l’estuaire lors de la
marée montante.
Depuis la moitié du XVIIIè siècle, l'estuaire de la Seine a subi des travaux
d'aménagement pour permettre la navigation. Dans l'estuaire aval, les zones
intertidales (les fonds se découvrant à marée basse et submergées à marée
haute) ont vu leurs surfaces diminuer de plus de 70% en un siècle et demi.
La première cause altérant les peuplements et les milieux sont les barrages,
chenalisation, etc. et tous les travaux effectués dans l’estuaire de la Seine.
L'action de l'homme a une influence primordiale sur l'état de l'estuaire de la Seine.
La deuxième cause importante, s'ajoutant aux modifications
hydromorphologiques, est la désoxygénation, due à l’excès de matière organique
ou encore à la consommation d’oxygène par les composés (ex : ammonium issu
des rejets urbains).
Le bassin versant de la Seine en chiffres
environ 17,5 millions habitants
40% de l'activité industrielle nationale
62% des sols du bassin à usage agricole (environ 6 millions d’hectares)
50% du trafic fluvial français et 2 ports maritimes (Le Havre et Rouen).
8 millions d’euros investis en Seine-aval - 2007/2012 -
La meilleure compréhension du fonctionnement de la Seine nécessite des
programmes de recherches coordonnés et pluridisciplinaires. Depuis plus de quinze
ans, deux grands programmes interdisciplinaires sont soutenus :
- - PIREN–Seine, sur la partie amont du bassin,
- - Seine-aval centré sur l'estuaire de la Seine, lancé depuis 1995 à l’initiative
de l’Agence de l’Eau, concerne essentiellement la Seine de Poses à la
mer (soit 160 km), incluant les principaux affluents du fleuve.
À cet effet, plus de 8 millions d’euros seront investis en matière de recherches sur
l'estuaire et de valorisation des résultats sur la période 2007-2012.
Les travaux du programme Seine-Aval seront prioritairement basés sur des
nouveaux axes de recherche :
- effets de changements climatiques
- rétrospective et paysages – identification, perception, mise en valeur
- restauration des fonctionnalités écologiques - approches expérimentales,
suivi et évaluation.
Les thématiques de recherche suivantes seront poursuivies :
- analyse du risque – santé humaine (contaminants chimiques – microbiologie)
- modélisations des processus hydro-sédimentaires et des transformations
biogéochimiques
- éléments emblématiques (poissons, oiseaux, plantes, paysages...).
Ce sont plus de 30 laboratoires universitaires et grands organismes de recherche
(IFREMER, CEMAGREF...) qui travaillent sur ces thématiques. À partir de 2009 de
nouvelles équipes vont effectuer des recherches sur les thématiques du
changement climatique, de la restauration des milieux naturels et du lien risque
chimique et santé.
Haut de page
|
|
|