Près de 62% des Africains sont privés d'accès à des installations sanitaires dignes de ce nom, qui évitent le contact avec les excréments, selon une étude de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) publiée aujourd'hui à l'occasion de la prochaine célébration de la Journée mondiale de l'Eau.
« Cette année, la Journée de l'Eau cherche à attirer l'attention sur les 2,6 milliards d'être humains qui vivent sans toilettes à la maison et qui sont ainsi exposés à un vaste éventail de risques sanitaires », indique un communiqué publié aujourd'hui à Genève par l'UNICEF.
L'utilisation de toilettes et la possibilité de se laver les mains, de préférence avec du savon, empêchent la transmission des bactéries, virus et parasites qui se trouvent dans les excréments humains et qui contaminent les ressources en eau, le sol et les aliments.
Cette contamination est une des sources principales de diarrhée, la deuxième cause de mortalité des enfants dans les pays en développement, et elle contribue à la diffusion du choléra, de la bilharziose, et du trachome.
La présence d'installations sanitaires protège les familles de la maladie et leur évite des dépenses de santé et du temps perdu hors de l'école et du travail.
« Près de 40% de la population mondiale n'a pas accès aux toilettes, à la dignité et à la protection qu'elles fournissent », a dit Ann Veneman, directrice exécutive de l'UNICEF.
L'agence estime que 1,2 milliards de personnes ont eu accès à des installations sanitaires améliorées entre 1990 et 2004, mais 2,6 milliards, dont 980 millions d'enfants, en sont toujours privées.
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