3 juillet 2004- Révision prochaine du prix du m³ d'eau pour l'irrigation des terres agricoles
De nombreuses préoccupations ont été soulevées lors de la séance de travail coprésidée par MM. Abdelmalek Sellal et Mohamed Alioui, respectivement, ministre des Ressources en eaux et SG de l’Union nationale des paysans Algériens (UNPA). Séance qui a regroupé, hier (vendredi), des cadres des deux parties.
Retard dans la réalisation des barrages, problématique de garantie de la production, limite du périmètre irrigué, répartition inéquitable des quotas en eau d’irrigation, forages anarchiques sont quelques uns des points soulevés. Les doléances des paysans, ont été unanimes à insister sur le devoir de rationalisation de l’utilisation de l’eau par la maîtrise des techniques de forage et l’octroi d’autorisations pour la réalisation de retenues collinaires, dans certaines zones frappées d’interdiction, notamment à Mascara et Tiaret ainsi que le fonçage illicite effectuée par des Syriens au vu et su des autorités locales dans certaines wilayas du pays.
La révision imminente (en Conseil du gouvernement), des tarifs du m³ d’eau destiné à l’irrigation, actuellement fixé à 1,25 DA sera prochainement étudiée.
Source : le site du journal El Moudjahid, l'article

1^er juillet 2004- Ouverture de la première Semaine de l’eau du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad)
Cet événement de trois jours se déroule sous le thème « Bâtir des partenariats pour l’eau en Afrique ». Dix-sept ministres africains prennent part à la manifestation parmi plus de 300 participants représentant des gouvernements, des institutions financières et de développement multilatérales, des entreprises privées, des ONG, la société civile ainsi que des journalistes en provenance d’une centaine de pays.
Le forum est destiné à renforcer les partenariats autour de la nouvelle initiative de la Banque pour développer le secteur de l’eau en Afrique. Il s’agit de l’Initiative pour l’alimentation en eau et l’assainissement en milieu rural (IAEAR) et de la Facilité africaine de l’eau (FAE), une initiative régionale gérée par le Groupe de la Bad.
Parmi les autres initiatives régionales, l’on compte notamment la Vision africaine de l'eau pour 2000 et son cadre d’action, le programme de l'eau du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique, le Conseil des ministres africains de l'eau (AMCOW), l'Initiative du bassin du Nil, le Forum de l'ONU sur l'eau en Afrique.
Source : Banque africaine de développement, APPA (Association de la presse panafricaine) via le site Categorynet

29 juin 2004- Atelier sur la participation du secteur privé dans l'approvisionnement en eau potable
Coorganisée par le ministère de l'Agriculture et l'ONG britannique WaterAid, cette rencontre a pour objectif de s'assurer que les intérêts des pauvres sont pris en compte dans la participation des opérateurs privés dans le secteur de l'eau.
A Dar Es-Salam, en Tanzanie, WaterAid avait organisé du 15 au 21 septembre 2003, le même type d'atelier de formation sur la participation du secteur privé (PSP) dans l'approvisionnement en eau potable et à l'assainissement.
Les participants au présent atelier sont venus essentiellement des pays francophones d'Afrique comme le Mali, le Bénin, le Sénégal, Madagascar et le Burkina Faso.
Notons que l'adoption en novembre 2000 par le Burkina Faso d'un document cadre de réforme de la gestion des infrastructures d'approvisionnement en eau potable (AEP) en milieux rural et semi-urbain comporte des principes majeurs au nombre desquels l'implication du privé dans la gestion des ouvrages d'AEP.
WaterAid est une ONG de droit britannique fondée en 1981, l'organisation est présente dans le monde dans 15 pays dont 4 en Afrique de l'Ouest.
Source, le site internet : allAfrica.com, l'article

28 juin 2004- Tarification solidaire de l'eau
Le 7 mai 2004, le conseil d'administration de l'Intercommunale bruxelloise de distribution d'eau (IBDE) a décidé d'appliquer, à partir du 1^er janvier 2005, une tarification solidaire de l'eau. De la même façon que les revenus sont imposés par tranches, le prix au mètre cube d'eau croîtra en fonction de l'importance de la consommation.
L'intercommunale estime que 70 % des Bruxellois profiteraient avantageusement de cette nouvelle tarification. Ce qui semble acquis, en tout cas, c'est que le Bruxellois consommant moins de 60 m³ par an (la moyenne est de 46 m³) y gagnera.
Bien des difficultés restent encore à résoudre, notamment pour ce qui concerne les compteurs individuels et l'application technique de cette tarification (cf.la Compagnie intercommunale bruxelloise des eaux (Cibe), chargée d'organiser l'application du nouveau système.)
Source : Journal "Le Soir", l'article

28 juin 2004- Manque d'eau récurrent à Abidjan
En 2004, la population d'Abidjan est d'environ 3,5 millions d'habitants, hormis les déplacés de guerre.
Tous les jours un quartier est privé d'eau. Cette situation, qui peut durer jusqu'á une semaine, a conduit deux cents femmes en colère á bloquer durant la journée du 26 mai dernier la sortie nord d'Abidjan. Toute la vie sociale et commerciale est boulversée et les habitants de certains quartiers doivent faire la queue pour obtenir de l'eau auprès des revendeurs d'eau.
Les femmes ont usé toutes les voies de recours auprès le mairie et de la Société de distribution d'eau en Côte d'Ivoire (Sodeci). Les habitants des quartiers touchés par cette pénurie ont pris leur mal en patience espérant que la situation se décantera d'elle-même un jour. Le mal a atteint déjà des proportions inquiétantes dans les villes de l'intérieur du pays. Depuis plusieurs années, les populations des villes comme Oumé, Kouassi-Datékro, Agnibi-lékrou vivent le manque d'eau.
Source : Journal Fraternité Matin