A l'aube du IIIème millénaire, la plupart des nations des cinq continents sont appelées à encourager des recherches de plus en plus pointues dans le domaine de la connaissance et de la préservation des milieux aquatiques, du traitement des eaux potables et des eaux usées, ainsi qu'en matière de traitement des
déchets solides ou liquides.
L'objectif consiste à mettre au point, et à proposer des solutions techniques efficaces qui soient également acceptables sur le plan économique et social par les différents pays concernés.
Pour parvenir à des résultats qui contribuent à une meilleure protection de l'environnement et qualité de vie des populations, chaque pays est amené à conduire un certain nombre d'actions qui prennent impérativement en compte les spécificités culturelles sociales et économiques locales, tout en faisant appel au sens civique des populations concernées.
L'échange d'expériences au niveau international dans le cadre de "Paris 2000" doit permettre aux représentants de chaque pays, quelle que soit sa taille, sa
localisation géographique, de puiser parmi les très nombreux thèmes abordés, lors des débats et des exposés, pour trouver les éléments susceptibles de faciliter leur approche et leur démarche.
En matière de traitement de l'eau comme des déchets, aucune politique, aucune
stratégie, aucune technique ne peut être considérée comme un modèle devant impérativement être respecté à la lettre pour être transposé en tout autre endroit du globe.
Les travaux de recherches des hommes et des femmes qui oeuvrent pour découvrir de nouvelles techniques, et ouvrir de nouveaux débouchés dans le domaine du traitement de l'eau et des déchets doivent faire l'objet d'une réflexion mondiale.
L'utilisation des technologies doit, au préalable, prendre en compte toute une série de paramètres liés aux spécificités des pays qui souhaitent les adopter, et les exploiter sur leur territoire.
Dans le domaine de l'eau, comme dans le domaine des déchets, il n'existe ni modèle tout fait, ni standard valable en n'importe quel point de la planète.
Chaque cas est un cas particulier.
"Paris 2000" fournit à des chercheurs mais aussi à des praticiens venus du
monde entier la possibilité de faire partager leur savoir et leur savoir-faire.
C'est bien à partir des échanges qui auront lieu que doivent prendre
naissance des volontés d'agir en faveur d'un meilleur traitement des eaux
et des déchets.
De petits pays fortement urbanisés n'ont pas les mêmes contraintes que des pays en phase de développement qui disposent de grands espaces.
Des nations qui démarrent une politique de traitement de l'eau ou des déchets n'ont pas les mêmes priorités que des nations qui maîtrisent déjà les grands principes liés à l'amélioration de la qualité de leurs ressources et à la préservation de leur environnement.
" Paris 2000" est un temps fort en matière d'échanges."
C'est aussi une occasion unique pour faire un état au niveau international des recherches et des expériences menées de par le monde pour améliorer
les techniques de traitement des déchets et de traitement des eaux.
Maîtriser les techniques d'adduction, d'assainissement et de traitement de
l'eau, perfectionner les techniques de thermolyse des déchets, garantir une
bonne gestion des flux à l'aide de nouvelles technologies, valoriser les
effluents et les boues en rendant utilisables les déchets ultimes, mais aussi
confirmer le rôle d'une police des réseaux, sont sans doute quelques uns
des défis qui doivent être relevés à l'aube du Ille millénaire.
Il en va de la santé des populations, et de celle de la planète toute entière.
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