17/04/02
Ces résultats sur l'offre et la demande d'énergie constituent un tableau de bord de la politique énergétique. Les principaux faits saillants sont les suivants :
La
consommation d'énergie primaire corrigée du climat reste quasiment
stable, à 269 Mtep, en croissance de seulement +0,1% sur 2000, une modération qui n'avait pas été connue depuis vingt ans. Le PIB ayant progressé de +2%, l'amélioration à la baisse de l'intensité énergétique de l'économie française s'accélère (-1,9%, après -1,0% en 2000).
Le climat de 2001 étant légèrement plus doux que la normale, alors que 2000 avait été particulièrement clémente, la consommation d'énergie primaire
réelle croît plus fortement, de
+1,3%, à 267 Mtep.
Cette modération de la demande a pour origines principales :
- une chute de la consommation primaire de
charbon, de -16% ; pour la seule production d'électricité, le recours au charbon baisse de -26% ;
- une consommation de
pétrole qui efface sa baisse de 2000, avec
+0,9% ;
- une consommation de
gaz peu dynamique, avec seulement +0,8% ;
- une consommation d'
électricité en ralentissement, avec +2,2% ;
-
le ralentissement économique qui a plus particulièrement frappé les industries grosses consommatrices d'énergie, de sorte que la consommation finale d'énergie baisse globalement de -0,1%, malgré une hausse de
+2,0% de la consommation due aux transports (en dépit des conséquences des attentats du 11 septembre aux États-Unis et alors qu'elle avait été parfaitement stable en 2000).
Grâce à une bonne hydraulicité et au bon fonctionnement des centrales nucléaires,
la production brute d'électricité croît de +1,7%, à 550 milliards de kWh, malgré une baisse de -8% de la production thermique classique ; la production d'électricité éolienne, qui avait doublé de niveau en 2000, poursuit son évolution dynamique, avec 123 GWh (millions de kWh), soit une croissance de +62% qui traduit la réussite du plan EOLE 2005 et du système d'obligation d'achat.
Par des déstockages importants de pétrole et, surtout, de gaz, les importations nettes d'énergie sont réduites de -2,9% ; le taux
d'indépendance énergétique reste égal à 50%.
Après un doublement en 2000, la facture énergétique ne se replie que de -2,5%.
Les émissions de CO2 baissent de -1,1%, après -0,3% en 2000.
Les documents correspondants sont téléchargeables depuis le site Internet du Ministère :
www.industrie.gouv.fr/energie
Sur le même sujet, on peut lire également deux ouvrages publiés en 2001 par l'Observatoire de l'énergie " Les bilans de l'énergie 1970-2000 " et " Les énergies renouvelables en France 1970-2000 " (contact : Mme Catherine Damelon, tél. 01 44 97 02 89).
Contact presse :
Cabinet de Christian PIERRET : Laurence GAUNE - Tél. 01 53 18 44 85
tep :
L'équivalence énergétique des combustibles fossiles est exprimée en tonne d'équivalent pétrole (tep). Il faut 1.5 tonne de charbon pour obtenir autant d'énergie qu'une tonne de pétrole.
Pour les équivalences entre énergie voir les définitions des termes.