Ville de Valence
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Images et photos
La réalisation de cette usine de dépollution est l'un des maillons du schéma général de modernisation et de mise aux normes de l'assainissement et du traitement des eaux usées entrepris depuis 1996.
Cette nouvelle installation remplacera à terme la station d'épuration de Mauboule, aujourd'hui vétuste et insuffisante, pour assurer un traitement de qualité des eaux chargées en effluents industriels et ménagers avant leur rejet dans le Rhône. L'usine qui mettra en œuvre des technologies de pointe sera construite au sud de l'installation actuelle, sur quatre hectares (trois fois la surface actuelle). Elle pourra traiter une pollution équivalente à 143 000 habitants et provenant à 23% de rejets industriels et 77% d'activités ménagères.
Le procédé biologique retenu pour cette usine permettra de traiter par temps sec un débit de 2800 m3/heure, soit l'équivalent du volume d'une piscine olympique. Au-delà, en période de pluie, un traitement physico-chimique viendra en renfort pour dépolluer jusqu'à 16 200 m3/heure (soit cinq fois plus qu'aujourd'hui).
Plus performante sur les opérations de pré-traitement des graisses et des sables, la future usine proposera deux nouveaux services :
- l'accueil et le traitement des matières de curage et de vidange
- le recyclage des sables et déchets de balayage.
Les boues issues du processus de dépollution seront traitées sur place.
Ce nouvel équipement permettra donc de déverser dans le Rhône, en aval de Valence, une eau de qualité supérieure aux exigences réglementaires européennes.
Le fonctionnement sera assuré en intercommunalité, puisque outre les rejets de Valence (60%), l'usine de dépollution recevra les eaux de Bourg-lès-Valence, St Marcel-lès-Valence, Alixan, Montélier et Chabeuil. Les travaux de raccordement de ces communes sont en cours, ils devraient être achevés pour la fin de l'année. La station d'épuration actuelle assurant le traitement jusqu'à la mise en route de la nouvelle installation d'ici deux ans.
Le choix de l'intercommunalité doit permettre de maîtriser au mieux les inéluctables répercussions de ces investissements sur le prix de l'eau. Comme la valorisation des ordures ménagères, la dépollution des eaux usées coûte de plus en plus cher. Les rejets augmentent et leur traitement nécessite l'emploi de technologies de plus en plus sophistiquées et onéreuses. Mais l'enjeu est de taille puisqu'il s'agit de la préservation de l'environnement.
Suite à un appel d'offres sur performances, la société ONDEO DEGREMONT (Suez) a été retenue pour assurer la conception, la construction et l'exploitation pendant deux ans de l'usine pour un montant total d'environ 156 millions de francs (24 millions d'euros).
Financement
Trois Collectivités se sont associées pour la réalisation de cette opération :
- Syndicat Intercommunal d'assainissement de la couronne valentinoise
- Ville de Valence
- Ville de Bourg-lès-Valence
Partenaires financiers
- Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse : 38,6%
- Conseil général de la Drôme : 4,6%
- Fonds européen de développement régional : 2,2%
Partenaires techniques
- Maître d'ouvrage : Ville de Valence
- Maître d'œuvre : IRH/DUTOIT
- Contrôle technique : SOCOTEC
- Coordination sécurité et protection de la santé : JACOB'S SERETE
- Entreprise Générale : ONDEO DEGREMONT
- Groupement Génie Civil /Terrassement : RAMPA/EIFFAGE TP/GILLES
- Groupement Electricité : ALLEZ
- Conducteur d'opération : Direction GEP service Eau/Assainissement.
