Dans le cadre du contrat d'EPC (Ingénierie, approvisionnement et construction) signé en avril dernier, Veolia doit construire trois unités de traitement utilisant les technologies propriétaires les plus adaptées au secteur.
Ainsi, la première unité, d'une capacité de 39 600 m
3/j, produira de l'eau déminéralisée, par échangeur d'ions et affinage de condensat, pour l'alimentation des chaudières. La deuxième unité, d'une capacité de 108 000 m
3/jour traitera les eaux brutes avant injection dans le processus de fabrication de la pâte à papier. C'est le système unique de clarification de VWS, Actiflo qui a été retenu, renforcé par des filtres TGV, le tout garantissant flexibilité et performance de la solution. Enfin, les eaux usées de l'usine de pâte à papier seront traitées dans une troisième unité, développée par Aquaflow, - entreprise appartenant à Veolia - d'une capacité de 140 000 m
3/jour. Les eaux usées passeront par le procédé de traitement biologique aérobie MBBR (moving bed biofilm reactor) mis au point par AnoxKaldnes, également filiale de Veolia Eau, avant activation et séchage des boues pour une solution optimisée et responsable au plan environnemental. Ce traitement tertiaire permettra à Celulose Riograndense de répondre aux normes très rigoureuses de rejets dans le milieu naturel.
Ces trois unités de traitement doivent être livrées en avril 2015.
« L'industrie papetière, fortement consommatrice en eau et soumise à des contraintes règlementaires de plus en plus strictes partout dans le monde a besoin de technologies performantes, robustes et fiables. Veolia Eau est la mieux placée pour répondre par ces solutions innovantes et uniques à ces besoins croissants. »
Jean-Michel Herrewyn
Directeur général de Veolia Eau
Source images : site Veolia