A l’occasion de l’ouverture de la conférence internationale de l’Union Mondiale pour la Conservation de la Nature, premier événement officiel de la Présidence française de
l’Union Européenne, Jean-Louis BORLOO, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire, a signé le
premier accord territorial d’application Outre-Mer du Grenelle Environnement.
Cet accord a été conclu avec Paul VERGES, président du Conseil régional, et Nassimah DINDAR, présidente du Conseil général, en présence du Préfet de La Réunion, Pierre-Henry MACCIONI. Il marque le lancement officiel du programme « GERRI » (Grenelle Environnement à la Réunion - Réussir l’innovation) dont l’objectif principal est le développement durable intégral en 2020 et l’autonomie énergétique en 2025.
Conformément à la méthode du Grenelle Environnement, l’ensemble des parties prenantes (collectivités, entreprises, institutions financières, Etat,...) s’engage dans ce projet partenarial pour conduire les mutations technologiques et sociétales nécessaires dans les domaines de l’efficacité énergétique du bâtiment, de la réduction des
consommations d’énergies, de l’accélération du développement des énergies renouvelables et des modes de transports doux alternatifs, des éco-quartiers et du
tourisme. Ces priorités font l’objet d’un programme concret et opérationnel. Une gouvernance commune avec toutes les parties prenantes sera mise en place.
« En s’appuyant sur l’acquis réunionnais déjà très réel en terme de solaire et d’énergie renouvelable en général, nous lançons le programme GERRI, avec toutes les parties
prenantes. GERRI, c’est un premier enfant du Grenelle de l’Environnement. GERRI, c’est l’autonomie énergétique en 2025, c’est le développement accéléré et combiné du
solaire, de la biomasse, des énergies marines, de la géothermie, de l’éolien, une nouvelle stratégie pour les déplacements, avec notamment une migration vers le tout électrique à terme... c’est faire en sorte que La Réunion soit le premier territoire à entrer dans l’ère de l’après pétrole.
Nous entrons dans l’ère de la rareté ; la mobilisation des intelligences nous entraîne, au XXIème, vers le respect de la nature, de l’autre, de la planète.
La réussite à La Réunion doit préfigurer le succès de la France, de l’Europe et du monde dans la lutte contre le changement climatique et dans cette transition énergétique absolument fondamentale » a précisé Jean-Louis BORLOO.
De plus, le déplacement du ministre d’État a permis d’engager sous Présidence française de l’Union Européenne une étape décisive pour la protection de la biodiversité des 28 territoires de l’Outre-Mer européen.
Des outils, des actions et un programme devraient en effet être adoptés à l’issue de cette semaine de travail des experts internationaux rassemblés à La Réunion : réseaux
d’airs marines et terrestres protégés, lutte contre les espèces invasives, plate-forme d’échange sur la sauvegarde des espèces menacées, instruments européen de
financement dédié à ces thématiques.
Ceci doit permettre de faire de la conservation de la biodiversité un objectif aussi fondamental que la négociation pour le paquet « climat-énergie ».
« Je souhaite aussi que la conférence sous l’égide du programme des Nations Unies pour l’Environnement à Kuala Lumpur les 10 et 11 novembre prochain permette d’installer enfin le « GIEC de la biodiversité », à savoir un groupe d’expertise pour évaluer l’état de la biodiversité à travers le monde et proposer aux décideurs les meilleurs solutions d’action.
Nous devons aussi aboutir dans la négociation pour la mise en place d’un régime d’accès aux ressources génétiques, afin de lutter contre le biopiratage et financer la
conservation de ces ressources issues de la diversité du vivant ».
Contact presse :
Benoît PARAYRE 01 40 81 72 36
Frédérique HENRY 01 40 81 31 59
Muriel DUBOIS-VIZIOZ 01 40 81 31 73
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