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FRANCE : communiqué de presse du ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables
22 janvier 2008
Cérémonie des voeux du ministre à la presse
DISCOURS de Jean-Louis BORLOO, Ministre d’État, Ministre de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durables
de Dominique BUSSEREAU, Secrétaire d’Etat chargé des Transports et de Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie
A l’occasion de la cérémonie des voeux à la presse
Le triumvirat du Medad présentait ses voeux à la presse le mardi 22 janvier 2008, au Musée de l'Homme.
Photo ©Waternunc.com
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Musée de l’Homme
le mardi 22 janvier 2008
M. Jean-Louis BORLOO
Mesdames et Messieurs,
Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Dominique BUSSEREAU et moi-même sommes très heureux de vous accueillir ici, au Musée de l’Homme. Je tiens à remercier son directeur général ainsi que M. Titouan LAMAZOU. Merci pour l’animation de ce musée, merci pour cette formidable exposition, merci pour le Trophée Jules Verne, pour le Vendée Globe et pour tout ce que vous faîtes.
Traditionnellement, les voeux constituent un moment de convivialité partagée avec les personnes qui sont importantes à nos yeux. Les journalistes, avec qui nous travaillons quotidiennement tout au long de l’année, en font partie. Ils constituent souvent l’occasion de faire passer le message ministériel. Pour une fois, ce n’est pas le message ministériel que je souhaiterais transmettre. Nous souhaiterions sincèrement vous dire, du fond du coeur : « Merci ».
Avant de me tourner vers Dominique BUSSEREAU, permettez-moi de vous dire un mot de l’année 2007. Ce qui s’est passé en France, en 2007, et qui continue de se dérouler, est absolument décisif. Je suis convaincu que le changement de millénaire est en train de se produire actuellement. Certes, 2007 constitue la suite d’une longue histoire, rassemblant des personnalités telles que Dumont, Haroun Tazieff, Brice Lalonde, des associations qui militent depuis 20 à 30 ans, ainsi que des citoyens engagés, parlementaires ou industriels.
Bien sûr, tout n’a pas commencé en 2007. Mais, indiscutablement, en 2007, un très grand débat a eu lieu en France, autour de l’écologie. Je pense à Nicolas Hulot, aux associations, aux comités de veille scientifique. Je pense aussi au grand débat présidentiel. Quelles que soient les sensibilités, les volontés se sont unies pour changer véritablement la situation dans notre domaine. Je peux parler aujourd’hui avec bonheur de la création, non plus d’un ministère des conséquences, mais d’un ministère du passage à l’acte, à travers son action dans les transports, les infrastructures, l’habitat, la biodiversité, la mer, la forêt.
Et nous savons combien il est complexe de réunir ces éléments et ces forces. Évidemment, le Grenelle de l’Environnement a eu lieu, né d’une volonté nationale et d’un désir du Président de la République. J’aimerais en dire quelques mots. L’idée du Grenelle de l’Environnement ne tient pas simplement dans la réunion d’individus portant des regards et des opinions parfois divergentes et qui s’affrontent. Il s’agit plutôt de la mise en branle de l’ensemble de la société française vers des objectifs clairement identifiés. Ces objectifs tiennent dans sa nécessité, sa quantification, la manière de procéder. De nombreux débats se sont tenus dans les régions et sur Internet.
Fondamentalement, il faut noter la conviction absolue que ce combat universel, humaniste, essentiel, doit être mené sur toute la planète et doit, concerner, en France, 62 millions d’habitants.
Je souhaite vraiment vous dédier les voeux de cette année. En effet, en quatre mois, du 28 juillet jusqu’à la période de Noël, 5 044 articles ont été publiés dans la presse française ; 1 250 interventions longues ont pu être entendues sur les radios ou vues sur des chaînes de télévision. Au fond, vous avez été notre 6ème collège aux côtés des 5 collèges du Grenelle et la mobilisation de la presse française a été tout à fait admirable, remarquable. Pour ma part, je suis convaincu que c’est en partie grâce à vous que ce formidable bouillonnement a été possible, partout, dans toute la société. Je ne sais pas en quoi aurait consisté la décision de justice concernant l’affaire de l’Erika, il y a trois ans.
Peut-être aurait-elle été la même ; peut-être pas. Le simple fait que le préjudice économique d’une catastrophe environnementale soit reconnu avait déjà été observé.
Mais la reconnaissance du préjudice du vivant, de la valeur de ce dernier et de la nature, déconnecté des conséquences économiques, constitue une avancée absolument cruciale, certainement liée en partie à cette prise de conscience collective. Vous en êtes des acteurs de longue date. Je sais que vous n’avez pas attendu le Grenelle de l’Environnement pour vous battre dans vos rédactions afin de faire passer tel ou tel article de fond ou de débat. La donne a changé radicalement durant cette période. Ce n’est pas un hasard si nous avons signé un accord, il y a quelques jours, avec une ville comme Perpignan, pour que, dans cinq ans, l’énergie devienne positive sur le résidentiel. Il s’agit, en effet, de faire en sorte que les habitations produisent plus d’énergie qu’elles n’en consomment et que 100% de cette énergie soit de nature renouvelable. Même l’Etat et les ministères dressent actuellement leur bilan carbone, afin qu’il soit prêt avant le 30 juin.
Les arrêtés et les décrets sur les cantines bio sont signés. Les entreprises françaises, dans un colloque qui s’est tenu il y a quelques jours, ont mis au coeur de leurs réflexions le thème du développement durable au regard de la nouvelle compétitivité française.
Les organisations syndicales souhaitent à leur tour intégrer ce thème dans leurs congrès.
Les constructeurs augmentent considérablement les facteurs écologiques. Parmi eux, les constructeurs français permettent d’accélérer de manière incroyable cette prise de conscience. Renault a dernièrement signé avec les Israéliens un accord pour mettre sur le marché une voiture 100% décarbonée à l’horizon 2010-2012. Peugeot accélère ses démarches, au point de rendre presque dérisoires les discours de la Commission européenne autour des émissions de CO2, chiffrées à 120 ou 130 grammes.
Nous voyons bien que toutes les entreprises, toutes les branches professionnelles, toutes les villes s’engagent dans ces démarches. Selon un sondage publié il y a environ un mois et demi, 31% des électeurs affirment que le développement durable constitue leur premier critère de vote aux élections municipales. Il s’agit, de loin - le deuxième sujet se situant à 16%- du sujet majeur des élections locales de demain. En effet, les Français y sont très attachés et ils savent qu’il est possible de changer la situation sur le plan local. Ce n’est pas l’effet du hasard si deux mois après la tenue du Grenelle de l’environnement, le 28 janvier prochain, nous allons signer un accord particulièrement important avec l’industrie aéronautique sur les émissions de CO2. Le lendemain, nous signerons également un accord déterminant avec la grande distribution au sujet du bilan carbone, des emballages, de l’éco conception. Ce bouillonnement continue et se perpétue.
Ainsi, je voulais vous dire que si l’onde de choc a été aussi puissante dans les esprits, les entreprises, les fédérations professionnelles, les collectivités locales, l’ensemble des organes de décision de l’Etat, c’est sans doute en raison de la nécessité absolue d’agir.
Mais c’est aussi parce que les média français ont eu le courage de suivre le Grenelle de l’Environnement dans tous ses débats et ses ruptures conceptuelles, en les relayant sur les plateaux de télévision, au sein des studios de radio et dans les colonnes de la presse écrite, nationale comme régionale.
M. Jean-Louis Borloo remercie la presse...
Photo ©Waternunc.com
| | Avec Dominique BUSSEREAU et Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, nous souhaitions vous remercier du fond du coeur. La presse, face à un enjeu qui nous dépasse tous, ne s’est pas contentée de commenter les commentaires et les postures des uns et autres. Elle a voulu montrer concrètement les enjeux de société induits par le défi écologique ; elle a participé à la prise de conscience. Nous vous adressons donc pour 2007 un grand merci.
Comme un remerciement s’accompagne toujours d’une bonne nouvelle, nous avons eu, hier, connaissance des chiffres concernant l’application des mesures du protocole de Kyoto sur l’année 2006. Les émissions de gaz à effet de serre en France, pour cette période, ont baissé de 2,5%. La France est avec la Suède, le seul pays respectant les exigences du Protocole du Kyoto. Au total, nos émissions sont inférieures d’environ 4% au plafond fixé par le Protocole. Ceci montre que la société française se trouve en pleine mutation.
Pour 2008, la mutation écologique à amorcer nécessitera encore des efforts.
Elle bousculera des habitudes, des modes de raisonnement. Elle pourra susciter des incompréhensions. Nous travaillons, avec les deux secrétaires d’Etat du MEDAD, à l’élaboration d’un programme sur dix ans. Il s’agit, entre autres, de redessiner complètement les infrastructures de notre pays pour les adapter aux défis du développement durable. Ce programme, comme nous nous y sommes engagés au cours du Grenelle de l’environnement sera présenté dans les deux mois qui viennent.
D’importants sujets d’ordre international sont également devant nous pour l’année à venir : en effet, la présidence française de l’Union européenne se rapproche. 80% des thèmes abordés au cours de cette future présidence concerneront au premier plan le MEDAD.
En outre, des rendez vous internationaux tels que le G8, le G20, la conférence de Poznan se profilent à l’horizon. A cet égard, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET a représenté la France au Conseil européen de l’environnement, il y a trois semaines.
Le travail est vertigineux ; néanmoins, nous sommes absolument convaincus qu’il n’y a pas de projet plus enthousiasmant pour vous et pour notre pays. Notre conviction profonde est la suivante : une croissance économique qui ne serait pas sobre en carbone ne serait pas tenable. Selon l’économiste Nicolas STERN, elle serait même au-dessus de nos moyens, impayable. Ainsi, dans notre ministère, nous détenons les clés de la croissance. Une croissance fondée sur les voitures hybrides, sur la maîtrise de l’énergie, sur l’établissement de nouvelles infrastructures, sur la captation et la séquestration du carbone, sur le traitement de l’eau et des déchets, sur l’éco conception... Tous ces sujets sont traités au MEDAD et ce n’est pas un hasard si la nouvelle stratégie de compétitivité pour les entreprises françaises consiste à présenter un progrès et un développement sobres en carbone et en énergie.
En outre, lors de tous les grands déplacements de la représentation française au niveau international (Chine, Algérie, Inde), les sujets liés au développement durable sont absolument cruciaux.
Il faut également ajouter que nous avons la capacité, en tant que premier pays anciennement industrialisé, à pouvoir afficher un développement durable, respectueux de la nature et de ses énergies, respectueux de ce patrimoine commun très limité (l’air, l’eau, l’espace). Si la France ne parvenait pas à mettre en place un tel mode de développement, sachant qu’elle est un pays à climat tempéré, quel message pourrions-nous adresser au monde? Vers quel type de croissance les pays émergents pourraient-t-ils se diriger si nous-mêmes, nous ne parvenions pas à avoir une croissance durable ?
Nous avons une mission qui est celle de redonner un sens au progrès, qu’il soit technologique ou social. L’homme n’est pas en apesanteur dans un système mécanique mais il s’insère au sein de la biodiversité. Nous devons ainsi bâtir une économie s’inscrivant dans le respect de la nature, des autres continents et des autres générations.
Tel est le défi qui se présente à nous, que nous essayons de concrétiser même si le calendrier de sa réalisation est incroyablement serré. Ce dernier se déroule à l’échelle internationale, européenne, au niveau des groupes opérationnels. Ainsi, pour les chantiers concernant la rénovation thermique de l’habitat, le rapport Pelletier a été rendu le 7 janvier dernier. Le rapport définitif sera établi le 15 février 2008. 27 des 33 chantiers opérationnels sont déjà mis en place. Ils déboucheront sur une grande loi d’orientation et de programmation fondamentale qui devrait être votée avant l’été prochain.
En conclusion, je voudrais vous dire deux choses. Tout d’abord, puisque nous sommes dans une société de l’évaluation, je souhaite que la presse produise au moins autant d’articles et d’émissions concernant l’écologie et le développement durable dans les six mois qui viennent qu’au cours des cinq derniers mois. Je suis convaincu que les Françaises et les Français ont besoin de vous pour que leur soient apportés les éléments d’information et de débat sur un sujet qui nous dépasse tous. D’autre part, je voudrais vous dire un dernier mot, à titre plus humain et personnel. J’espère que vous mesurez la chance que nous avons de nous trouver à ce moment précis et aux postes que nous occupons au sein de notre pays. Nous avons la chance d’accompagner cet extraordinaire combat pour l’homme. Je souhaite que 2008 vous donne des joies professionnelles.
Qu’elle soit une année heureuse et de grandes mutations pour vos journaux, vos radios, vos télévisions, vos sites Internet, vos familles et vos amis !
Vous pratiquez un métier extraordinaire, comme nous. Du fond du coeur, je vous souhaite une bonne et heureuse année.
Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET
Permettez-moi d’ajouter quelques mots personnels aux voeux que Jean-Louis BORLOO a prononcés. L’année 2007 a été grandiose. Cet adjectif convient bien à ce que nous avons vécu. Cette année a été grandiose pour nous et j’espère qu’elle l’aura été pour vous aussi.
Mme Nathalie Kosciusko-Morizet présente ses voeux à la presse. Le passé permet-il de mieux préparer l'avenir ?
Photo ©Waternunc.com
| | Retournons-nous un peu sur le passé. Dans les années 90, beaucoup de gens confondaient l’effet de serre et la couche d’ozone. Les personnes qui s’intéressaient au sujet s’en souviennent bien. Elles étaient souvent isolées. Au début des années 2000, l’environnement restait le parent pauvre de la politique et des préoccupations des journalistes. Je vivais cette situation comme une sorte de souffrance car nous avions déjà beaucoup d’informations sur ce qui était en train de se passer, notamment en matière de changement climatique. Cette souffrance représentait pour moi un constat d’échec quotidien et je suis sûre que chacun d’entre vous en avez l’expérience de votre côté.
2007 a été une année grandiose, car il s’est agi d’une année charnière, marquée par un changement important, la création d’un grand ministère d’Etat en charge de l’environnement. Combien d’anciens ministres de l’environnement, après avoir quitté leurs fonctions, se sont plaint, au travers de livres, de ne pas avoir eu les moyens d’agir ?
L’année 2007 a été, avec la création de ce grand ministère d’Etat que dirige Jean-Louis BORLOO, une révolution dans le système. Elle a été grandiose car tous les hommes politiques se sont mobilisés en faveur de l’environnement. Au début de 2002, à mon arrivée à l’Assemblée Nationale, j’ai demandé à m’occuper de l’environnement, un sujet alors peu prisé. En 2007, tous les parlementaires souhaitent être rapporteurs de dossiers relatifs à l’environnement. Il se passe quelque chose dans la sphère politique et je suppose qu’il en est de même dans votre secteur. J’imagine que cette évolution vous procure du plaisir et nous pourrions peut-être partager cette satisfaction ensemble.
Je crois que 2008 sera encore meilleure que 2007. Car ce qui s’est produit l’année dernière représentait tout sauf un effet de mode. A mon avis, l’année 2008 sera celle de grandes surprises. En 2007, ont eu lieu les élections présidentielles et le Grenelle de l’Environnement et certains peuvent encore croire aujourd’hui que l’environnement constitue un effet de mode. Il n’en est rien, comme le confirmeront les douze prochains mois. L’environnement occupera une place de plus en plus importante dans nos préoccupations. Chaque jour apporte la preuve que la situation environnementale est encore plus grave que prévue. La banquise fond et à chaque fois que je rencontre un membre du GIEC, celui-ci me dit que la banquise aura fondu cinq ans plus tôt que la dernière fois.
De plus en plus d’experts témoignent de la situation et se mobilisent pour indiquer que ce qui se passe est, non seulement plus grave que prévu, mais aussi plus déterminant.
La conséquence en est que nous devons changer nos sociétés. J’ai reçu ce matin Jeremy RIFKIN qui appelle à une troisième révolution.
Pour lui, les révolutions industrielles se passent au croisement des grandes mutations énergétiques et des grandes mutations dans les domaines des technologies de l’information. Nous sommes entrés dans la troisième révolution industrielle.
Pour 2008, nous avons un programme politique très chargé. Nous aurons à discuter, en effet, la loi sur le Grenelle de l’Environnement. La France prendra, par ailleurs, la présidence de l’Union européenne. 80% des sujets qui seront à traiter relèveront de notre domaine et du vôtre par la même occasion. Nous aurons donc à travailler énormément en 2008 où se tiendra également la conférence de Poznan. Beaucoup de surprises surviendront.
Je vous invite, non pas à être expansionnistes, mais à porter un nouveau regard sur l’ensemble des sujets environnementaux et à être très ambitieux, de manière à ce que l’écologie soit encore plus présente dans nos débats. Je vous remercie tous et je vous souhaite une très bonne année.
M. Dominique BUSSEREAU
M. Dominique Bussereau nous rappelle que les transports font aussi parti des questions écologiques...
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| | Je suis très heureux d’être, en tant qu’élu d’un port de l’Atlantique, parmi vous ici, à proximité du très beau Musée de la Marine qui complète le Musée de l’Homme. Nathalie a qualifié l’année 2007 de grandiose. Je souhaite parler de l’avenir et si je devais parler du travail que nous avons réalisé au regard de 2007 et 2008, je dirais qu’une jolie histoire a eu lieu.
Les transports sont au coeur de la dynamique du Grenelle de l’Environnement.
Nous parlons beaucoup des élections municipales du mois de mars et il s’y produira un évènement extraordinaire car les transports publics, les transports individuels, les transports propres seront au coeur des débats publics et des programmes politiques des différents candidats. Il y aura un consensus sur le sujet entre les différents candidats, alors qu’il y a vingt ans, les opposants aux transports collectifs se trouvaient dans l’autre camp.
Les choses ont bien changé.
Après les élections, nous poursuivrons en 2008 la mise en oeuvre du Grenelle de l’Environnement. Jean-Louis BORLOO a rappelé les projets d’infrastructures que le Grenelle va changer, modifier, recadrer et repositionner. Notre pays a besoin de ces infrastructures. Participent aux débats les grandes entreprises de transport. KLM est en discussion avec Al Italia pour devenir la première entreprise mondiale. La SNCF modernise son fret, Alsthom vend son premier TGV sur le continent américain en Argentine. Jean-Louis BORLOO et le Président de la République ont signé au Maroc la vente du premier TGV qui sera en service sur le continent africain. Nos rames de tramway et de métro se développent dans le monde entier. Aussi le Grenelle de l’Environnement représente un évènement important pour toutes nos entreprises, dont nous sommes fiers des résultats.
Jean-Louis BORLOO a évoqué la signature, le 28 janvier, d’un document important concernant le transport aérien. Le Président de la République a lancé, à Roissy, la mise en oeuvre d’une charte du développement durable pour l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle. Il faut faire confiance aux projets économiques de cet aéroport, mais aussi respecter nos concitoyens. C’est dans cet esprit que s’inscrivent les premières mesures que nous avons prises pour le transport aérien en Ile-de-France.
Je souhaite ajouter un mot au sujet de l’Europe et du reste du monde. Au cours de la présidence française de l’Union européenne, nous essaierons de mettre en avant la sécurité maritime. Il s’agit d’un domaine où la France, après la catastrophe de l’Erika, a fait évoluer les choses. Nous essaieront de faire évoluer ce dossier.
Le Président de la République est attaché également à construire l’union des pays méditerranéens : Algérie, Maroc, Tunisie, etc. Nous comprenons pourquoi les populations de ces pays nous suivent sur ce sujet. Il existe un projet extraordinaire. Les Marocains aimeraient poursuivre le TGV qu’ils vont construire sous le détroit de Gibraltar pour relier leur pays et donc le continent africain aux réseaux ferrés espagnols et français.
"Nathalie, Dominique, et moi..."
Photo ©Waternunc.com
| | Quand nous voulons donner du contenu à l’Union européenne, nous pensons tout de suite aux politiques de développement durable, de l’énergie, des transports et de l’aménagement du territoire. J’ai enfin un souhait pour 2008. En 2007, il y a eu encore 4 600 morts sur les routes. Il s’agit de 4 600 morts de trop. Notre pays est engagé dans un cercle vertueux pour changer les comportements sur les routes. Je formule le voeu que nous puissions, sous l’autorité du Premier Ministre, et avec nos mesures en engagements, faire baisser le nombre de morts et de blessés sur les routes. Je souhaite que cette année 2008 apporte du bonheur à tous. Merci.
Contacts presse :
Cabinet de Jean-Louis BORLOO 01 40 81 31 59
Cabinet de Dominique BUSSEREAU 01 40 81 77 34
Cabinet de Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET 01 42 19 11 68
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