Le comité national de suivi de la sécheresse s’est réuni ce 12 juillet sous la présidence de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie.
La situation hydrologique est stabilisée depuis le dernier comité sécheresse du 10 avril. Après un mois d’avril très sec, la pluviométrie des mois de mai et de juin a été très globalement excédentaire.
Néanmoins, ces pluies ont peu contribué à améliorer le cumul de pluviométrie efficace qui participe réellement à la recharge des nappes et à l’écoulement des cours d’eau. En cette période, l’essentiel des précipitations va à la végétation et à l’évapotranspiration.
A ce jour 10 départements, situés principalement en Ile-de-France et en PACA, sont concernés par au moins un arrêté préfectoral limitant certains usages de l’eau. A titre de comparaison sur les 5 dernières années, ils étaient à la même période : 35 en 2006, 50 en 2005, 28 en 2004, 34 en 2003 et 14 en 2002.
La pluviométrie mensuelle importante a permis de maintenir les débits des cours d’eau, mais ils restent toutefois faibles sur la côte méditerranéenne. Certains bassins versants de la région PACA ont pris des arrêtés de restriction d’usage.
Quelques grandes nappes d’eau qui, elles, sont sur des cycles de recharge pluriannuels, affichent toujours des situations préoccupantes, en particulier la nappe du Champigny pour le bassin parisien et la nappe de la région lyonnaise pour la vallée du Rhône.
La situation plutôt favorable de la ressource en eau constatée en ce début juillet ne doit pas masquer le fait que les bassins qui ont pour la plupart subi une sécheresse hivernale retrouveront rapidement des débits bas à très bas en cas d’absence de pluie et de reprise de l’irrigation.
A cet égard, l’effort engagé depuis 2005 dans le cadre de la mise en oeuvre du plan de gestion de la rareté de la ressource en eau ne doit pas être interrompu. « Il serait illusoire de croire que l’eau peut se gérer au jour le jour. Assurer aujourd’hui la continuité de ce plan est une condition sine qua non pour son partage équitable dans les années futures » a tenu à rappeler la secrétaire d’Etat.
La secrétaire d’Etat a annoncé le lancement de la nouvelle version du portail national d’accès aux données sur les eaux souterraines (ADES). Cet outil de référence, qui suscite un vif intérêt auprès du public, permet notamment d’obtenir des informations sur les réseaux piézométriques pour le suivi quantitatif des réserves aquifères, sur les nouvelles technologies et normes en vigueur.
Le bulletin de situation hydrologique et les cartes sur eaufrance.fr
Contacts presse :
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anne.dorsemaine@ecologie.gouv.fr
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