Message de M. BAN Ki-moon, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, le vendredi 2 février 2007
M. BAN Ki-moon, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies adresse son message aux participants de la conférence, par vidéo interposée.
Photo ©Waternunc.com
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Monsieur le Président,
Distingués représentants,
Je remercie Son Excellence le Président Chirac d’avoir convoqué une conférence internationale sur cette question cruciale pour notre avenir à tous.
Nous sommes tous les témoins de la dégradation que subit l’environnement. Les changements climatiques en sont l’exemple le plus évident. Ceci sera l’une de mes priorités absolues en tant que Secrétaire général des Nations Unies. Mais là n’est pas la seule menace. Bien d’autres s’amoncellent à l’horizon. Le manque d’eau. L’érosion des sols. La perte de la biodiversité.
Toutes ces menaces risquent de compromettre les progrès accomplis par l’humanité depuis des dizaines d’années. Elles viennent saper notre combat contre la pauvreté. À terme, elles pourraient même mettre en péril la paix et la sécurité.
Le problème dépasse les frontières. Aucun État n’a les moyens de protéger à lui seul l’environnement mondial. Seule une action internationale concertée et coordonnée suffira. L’Organisation des Nations Unies est naturellement la mieux placée pour mener une telle action.
Monsieur le Président, distingués représentants,
Je suis tout à fait déterminé à faire en sorte que les Nations Unies aident la communauté internationale à assurer la transition vers un développement durable. Le Programme des Nations Unies pour l’environnement, qui est notre service correspondant en charge de cette question, s’est engagé dans des réformes de grande ampleur pour se montrer à la hauteur de ce défi. Les autres membres de la famille des Nations Unies se mobilisent eux aussi. J’entends consolider ces efforts.
Les États, les entreprises et la société civile doivent eux aussi faire bien davantage encore. Le monde a besoin d’un système plus cohérent de gouvernance internationale de l’environnement. Nous devons investir davantage dans les technologies vertes et des politiques plus intelligentes. Nous devons aussi nous concentrer particulièrement sur les besoins des pauvres qui souffrent déjà de manière disproportionnée de la pollution et des catastrophes naturelles.
Des ressources naturelles et des écosystèmes dépendent tous nos espoirs d’un monde meilleur. Je me réjouis déjà de travailler avec vous tous pour instaurer une gestion plus responsable de notre seule et unique planète.
Je vous remercie.
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