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Livre Débat pour une économie responsable
Communiqué de presse, Paris, le 14 février 2006
Présentation à la presse du Livre Débat pour une économie responsable
Présentation du livre-débat pour une économie responsable ; Corinne Lepige entourée de Jacques Bodart et Etienne de Bony. © photo Waternunc.com
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L’association ECORESP a réalisé, sous la direction de Corinne Lepage, ancien ministre de l’Environnement, le premier livre débat sur l’économie responsable.
Ce livre est le fruit d’un travail collaboratif mené pendant plusieurs mois par des professionnels des questions environnementales (chefs d'entreprises, fonctionnaires territoriaux, consultants, etc.) soucieux de développer une vision alliant réalisme et optimisme d’une nouvelle économie conjuguant performance économique et respect de l’environnement.
A partir du recensement de bonnes pratiques existant tant en France qu’en Europe, ce livre-débat expose les raisons du retard français en la matière et propose des pistes innovantes pour sortir des blocages actuels.
Dans 12 secteurs d’activités (énergie, santé, commerce, eau-air-bruit, matériaux, déchets, agriculture, chimie, industrie, bâtiment, transports et finances), ce livre met en débat près de 200 propositions qui pourront être les moteurs de l’emploi de demain.
Contacts presse
Eric Delhaye ECORESP Tél : +33 664 352 012
eric.delhaye@wanadoo.fr
Liens
site de réalisation : "Le questionnaire du livre blanc ECORESP"
site de téléchargement du livre : www.ecoresp.fr
Commentaires
Quelques détails intriguent le lecteur, depuis la présentation de ce projet de livre, en conférence de presse au salon Pollutec 2005, jusqu'à l'annonce de sa diffusion, via un site de téléchargement, le 14 février 2006.
Qui sont les auteurs ?
Ont-ils été rémunérés (Ecoresp confirme que non) ? [est-ce normal ?]
Quelles compétences avaient-ils pour écrire sur chacun des thèmes ?
Quel est le public pour ce type d'ouvrage ?
Laisser l'impression d'un livre de 135 pages au lecteur final est-il un si bon choix ?
Les 6 pages qui concernent l'eau sont difficillement lisibles. Certaines phrases n'ont pas de verbe. On appelle step un "système de traitement des eaux pluviales". On écrit, par exemple, "Elle a en effet eu l’idée ingénieuse d’utiliser les eaux de vidange de la commune pleines de polluants pour fertiliser les cultures de saules destinées à alimenter la centrale." (4.3.4 page 65, Suède). Comprenez que de l'eau "pleine de polluants" (lesquels ?) est utilisée pour fertiliser... Effectivement, c'est très ingénieux (et peut-être de l'humour suédois) de renvoyer dans la nappe phréatique des polluants habituellement traités (...). Et de quelle centrale parle-t-on ?
Ailleurs l'association de consommateurs UFC est utilisée comme référence dans un paragraphe qui traite de la pénurie d'eau, etc.
Il est clair que ces pages n'ont pas été écrites par des spécialistes et, malheureusement, ceux qui ont compilé les textes de ce chapitre n'en étaient pas, eux aussi.
Plutôt que de faire avancer le débat sur la gestion de l'eau, un tel chapitre l'obscurcit.
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