14 octobre 2004- Deuxième Forum alternatif mondial de l’eau en mars 2005
Extraits de l'interview du professeur Ricardo Petrella
Nous voulons influencer les institutions existantes afin d’instaurer de nouvelles lois. Les municipalités, ainsi, sont invitées à inscrire l’eau comme un droit humain et à se déclarer hors AGCS (n.d.l.r.: Accord général sur le commerce des services). Nous aimerions établir une source de financement collective, efficace et solidaire pour garantir un accès à l’eau pour tous. Cela pourrait passer par une taxe de 1 centime par bouteille d’eau vendue.
Nous avons défini quatre problématiques: «Comment concrétiser un accès à l’eau pour tous d’ici à 2020?», «Quelle mesure politique instaurer afin que l’eau soit traitée comme un bien mondial?», «Comment financer l’accès à l’eau?», «Comment créer des structures démocratiques et développer des modalités de gestion participative dans le domaine de l’eau?». Nous souhaitons également organiser la première assemblée mondiale des citoyens sur l’eau en septembre 2006, en Belgique ou au Brésil.
Certaines villes ou régions, en Italie et en Belgique notamment, ont accepté notre proposition de taxer l’eau pour financer un fonds mondial. Cela dit, elles ont choisi de prélever 1 centime par mètre cube d’eau tirée au robinet, c’est-à-dire qu’elles jouent sur leur propre budget. Aller se battre contre les grands producteurs et distributeurs d’eau en bouteilles est autrement plus ambitieux! ...
Source : 24heures.ch, l'article

13 octobre 2004- Création d'un centre pour l'eau à Walkerton
Le gouvernement ontarien crée à Walkerton un nouveau Centre pour l'assainissement de l'eau potable.
Son mandat est d'améliorer la formation des responsables des systèmes d'eau potable en milieu rural et en régions éloignées.
Le ministère de l'Environnement fournira 5 millions de dollars annuellement.
À Walkerton, sept personnes sont mortes et 3000 autres ont été malades à cause de la pollution de l'eau par la bactérie E-coli en mai 2000.
Source : Radio-Canada, l'article

11 octobre 2004- Sécheresse et pénurie d'eau
Le responsable d'une association locales explique : "Notre objectif de lutter contre la pauvreté, la sécheresse et la soif et contribuer au développement de l'agriculture et l'élevage.
Nous avons creusé des puits à Footto à l'Ouest de Médèho et nous cherchons des fonds pour poursuivre cette action. C'est dans ce cadre que nous avons déposé des demandes d'aides au Service Français de coopération de l'Ambassade de France, au PNUD,à l'Agence Canadienne de développement et à l'USAID. Nous attendons impatient leur contribution et les fonds alloués par nos généreux bailleurs pour mettre en place par exemple des citernes enfouies que des camions citernes viendraient ravitailler en eau chaque jour ce qui permettra aux villageois de ne plus parcourir une trentaine de kilomètres chaque jour.
Aujourd'hui, je peux vous dire sans hésiter que dans les districts de Tadjourah et d'Obock et surtout dans le secteur des campements de ces deux districts , nous avons constaté un manque sérieux d'eau. Depuis trois années, il n'a pas plu. Les réserves sont vides. Et le cheptel est en voie de disparition. La population est confrontée à un grave problème d'eau. Les ruraux sont obligés de parcourir plus de 70 km.
Nous demandons à ce que des citernes puissent être mise en place dans les régions de Defeho, Demalgaassa, Assaral, Dhalii. Nous souhaiterions aussi que le problème des infrastructures sanitaires soit réglé dans les régions de Saday, Sisimo et Garballanabah.
Source : Le Journal La Nation, l'article

11 octobre 2004- Eau potable pour 50 millions d'habitants
La Chine résoudra avec un an d'avance le problème de l'eau potable de 50,2 millions d'habitants ruraux.
C'est ce qu'a révélé le 10 octobre le vice-ministre chinois des Eaux Zhai Haohui lors d'une réunion nationale tenue actuellement à Nanchang, en Chine.
Selon M. Zhai Haohui, au cours de ces trois dernières années, le gouvernement chinois a octroyé 8,5 milliards de yuans pour résoudre le problème de l'eau potable dans les régions rurales. Cette année, le gouvernement chinois contrôlera et appréciera tous les ouvrages de l'eau potable dans les régions rurales.
Source : China.org.cn, l'article

11 octobre 2004- Le secrétaire d'Etat rwandais chargé de l'Eau en visite au Maroc
Le secrétaire d`Etat rwandais chargé de l`Eau et des Ressources naturelles a effectué une visite aux chantiers de construction du barrage de Boukerkour, situé dans la commune M`garto à Ben H`med, dans la province de Settat, au sud de Casablanca. Cet ouvrage réalisé à 75% et dont le coût global estimé à environ 26 millions d`euros, est financé par le budget de l`Etat.
Ce barrage d`une retenue de 57 millions m<sup>3</sup>, vise à protéger la ville de Mohammedia, près de Casablanca, des inondations et à contribuer à l`irrigation des terres agricoles à Ben H`med. D'autres projets réalisés ou en cours, visent en totalité, la protection de la ville de Mohammedia, des crues.
Il s`agit du barrage de Hassar et de l`équipement de Aïn tiki, ainsi que de l`étude de faisabilité pour la réalisation d`un barrage à l`aval du barrage de Oued El Maleh. Le coût global de ces projets est estimé à plus de 500000 euros.
Source : Angola press, l'article