Depuis 1971, la qualité des cours d'eau
était évaluée à partir d'une grille
qui ne prenait en compte que la qualité de l'eau coulant
dans la rivière (température, éléments
chimiques dissous, matières en suspension
).
5 classes de qualité (du meilleur " bleu " au plus
mauvais " rouge ") répondaient à une combinaison
des différents usages de l'eau (potable, baignade, vie piscicole
)
et permettaient une vision synthétique de la qualité
d'un cours d'eau.
Aujourd'hui, on parle de qualité des milieux, on observe
toujours les paramètres classiques (physico-chimiques) mais
également la richesse biologique, le fond du cours d'eau
et les berges.
Ce système très complet permet d'identifier la nature
des perturbations, d'évaluer leurs conséquences sur
l'environnement et les différents usages par l'homme.
A l'échelle de notre région, deux grandes
tendances se dégagent :
- la pollution par les nitrates et les produits phytosanitaires
dégrade la qualité des nappes souterraines alors
qu'elles assurent 95 % de nos besoins en eau potable;
- la qualité de l'eau de surface s'améliore
: 58 % des cours d'eau sont classés en qualité "
bonne " ou " acceptable " contre 39 % il y a 30
ans.
Bien entendu la faible hydraulicité de l'année
2003 n'a pas permis, en certains endroits, la reconquête espérée.
Des cours d'eau comme la Deûle, la Lawe, la Clarence, la Lys,
la Laquette, la Scarpe, la Selle, l'Ecaillon, le Rhônelle
présentent
une tendance à l'amélioration là où
les efforts des collectivités et des industries ont permis
une collecte et un traitement correct de la pollution.
Plus qu'ailleurs, les conditions naturelles (faible débit,
rivières canalisées), la nature et la quantité
des pollutions nécessitent des techniques, des investissements
et des délais plus conséquents pour se rapprocher
d'un bon état durable.
Contact presse : Christine Dericq / tél : 03 27 99 90 26 - Mobile : 06 27 34 46 29
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