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COMMUNIQUE DE PRESSE, émis par Vivendi Environnement Paris, le 24 octobre 2002
VIVENDI ENVIRONNEMENT REPREND UN CONTRAT DE GESTION DELEGUEE POUR LES SERVICES D'EAU, D'ASSAINISSEMENT ET D'ELECTRICITE DE RABAT-SALE AU MAROC
Vivendi Environnement, via sa filiale Vivendi Water, prend le contrôle à 100% de la société Redal, société concessionaire des services publics de distribution d’eau potable, d’assainissement liquide et d’électricité de la région de Rabat-Salé (2 millions d’habitants) au Maroc. Le chiffre d’affaire cumulé estimé pour ce contrat, d’une durée restante de 26 ans, est d’environ 4,5 milliards d’euros.
Le 9 octobre 2002, l’Autorité Délégante (1) a donné son accord à la reprise, auprès d’un groupe d’investisseurs espagnols et portugais, de 100% du capital de Redal. La prise de contrôle s’est effectuée à hauteur de 51% pour la Compagnie Générale des Eaux et de 49% pour la Compagnie Marocaine des Services à l’Environnement (CSME), société gérant les activités du groupe au Maroc.
Le contrat d’origine, d’une durée de 30 ans, prévoit un programme d’investissements notamment pour améliorer la qualité des services rendus à la clientèle et étendre les réseaux afin d’assurer une couverture totale de la population.
Aujourd’hui, Vivendi Environnement s’engage à atteindre de nombreux objectifs supplémentaires, notamment en ce qui concerne l’amélioration des rendements de réseaux et la réalisation d’un programme de recherche et de développement pour une mise à niveau avec les standards internationaux.
Vivendi Environnement, à travers ses filiales (Vivendi Water, Vivendi Water Systems, CGSP-Onyx) devient un acteur majeur des services aux collectivités au Maroc avec un chiffre d’affaires supérieur à 300 millions d’euros.
Vivendi Water, via sa filiale Amendis, dessert actuellement en eau potable, en assainissement et en électricité 1,2 million habitants des communes de Tanger et de Tétouan. CGSP-Onyx gère les services de propreté des communes de Fès-Agdal, de Rabat-Hassan et d’Oujda. Vivendi Water Systems a été également chargé par l’Office National de l’Eau de doubler la capacité de l’usine de production d’eau potable de Laâyoune par dessalement d’eau de mer .
1 L’Autorité Délégante est constituée en conseil de l’ensemble des communautés et communes urbaines et rurales de Rabat et sa région – Communauté urbaine de Rabat Salé et Témara, Commune urbaine de Skhirat et Bouznika, Commune rurale de Sidi Bouknadel, Shoul, Aïn Attig, Sebbah, Mers el Kheir, Sidi Yahia Zaï et Cherrat.
Vivendi Water, filiale de Vivendi Environnement, est le numéro un mondial des métiers de l’eau pour les collectivités locales, les industriels et les particuliers avec une offre complète : production et distribution d’eau potable, assainissement, gestion déléguée, conception/construction, systèmes et équipements.
Présent dans plus de 100 pays, Vivendi Water dessert 110 millions de personnes et 40 000 clients industriels, avec un chiffre d’affaires pour l'année 2001 de 13,6 milliards d’euros et
72 600 collaborateurs.
Avertissement important
Vivendi Environnement est une société cotée au NYSE et à Euronext Paris et le présent [document/communiqué de presse] contient des « déclarations prospectives » (forward-looking statements) au sens des dispositions du U.S. Private Securities Litigation Reform Act de 1995. Ces déclarations sont fondées sur les attentes et les prévisions actuelles du management et sont sujettes à certaines incertitudes qui pourraient avoir pour conséquence une différence significative entre les résultats réels et ceux décrits dans les déclarations prospectives, de même que les risques décrits dans les documents déposés par Vivendi Environnement auprès de la U.S. Securities and Exchange Commission. Vivendi Environnement n’a pas l’obligation ni ne prend l’engagement de mettre à jour ou réviser les déclarations prospectives. Les investisseurs et les détenteurs de valeurs mobilières peuvent obtenir gratuitement auprès de Vivendi Environnement copie des documents enregistrés par Vivendi Environnement auprès de la U.S. Securities and Exchange Commission.
Contacts presse :
Vivendi Water
Anne Froger et Adeline Brice
Tel: +33 (0)1 49 24 31 46
Fax : + 33 (0)1 49 24 34 61
e-mail : anne.froger@generale-des-eaux.net
Image 7 pour Vivendi Environnement
Monique Denoix
Tel : + 33 (0)1 53 70 74 57
Fax : + 33 (0)1 53 70 74 80
e-mail : mdenoix@image7.fr
Source marocaine du document ci-dessous : news.central.co.ma/zoom/15/art09.asp
""En juillet 1996, Urbaser-Edp-Pleiade-Al Borada dépose auprès de l’Administration de tutelle des collectivités locales un dossier portant offre sur la gestion du service public « eau, électricité et assainissement », pour une période de 30 ans.
Une commission, composée d’élus, de représentants de l’ONEP (Office National de l’Eau Potable) et de l’ONE (Office national d’Electricité -dont Edf, pour la France, et Endesa pour l'Espagne sont actionnaires à parts égales, ndlr-), élabore un contrat, qui ne sera signé que deux ans après.
Le contrat est de type classique. Il reconnaît à cette entreprise l’exclusivité d’exploitation des services publics concédés de distribution d’eau, d’électricité et d’assainissement. La durée du contrat est de 30 ans. Le périmètre d’action du nouveau concessionnaire est le même que celui qui était desservi par la Red (Régie autonome de distribution de l’eau et de l’électricité), à savoir les villes de Rabat et de Salé.
En matière d’assainissement, l’engagement de Redal est d’améliorer la gestion de tout le réseau et de préserver les intérêts des usagers.
L’investissement est de 14 milliards de DH (6 milliards de DH pour l’assainissement liquide, 3,8 milliards de DH pour l’eau potable et 4,2 milliards de DH pour l’électricité). 20% de la dotation est destinée à la recherche et développement. Cette dotation permettra l’acquisition de technologies de pointe pour la mise en place de méthodes de gestion les plus modernes, dans l’activité industrielle et commerciale des entités décentralisées.
La tarification, très importante, a connu une attention particulière. Le gel des tarifs pour la première année et une augmentation modérée dans la phase suivante (3 ans). Le tarif normal sera fixé en fonction du prix général, à condition qu’il ne dépasse pas 3%.
Mais tout beau a son défaut. Ce contrat va connaître ses deux premières secousses. D’abord, la première est une contestation sociale des employés qui reprochait à la Redal sa gestion. La seconde est du fait des usagers qui ont souffert des hausses injustifiées des prix. Curieusement, les problèmes qu’a rencontrés la Redal sont analogues à ceux qu’a vécus la Lydec (Lyonnaise des Eaux Casablanca, voir sur Waternunc.com : communiqué Lyonnaise/Elyo, communiqué Lyonnaise, en 2000, ndlr).
Quant au contrôle, un comité de suivi et d’évaluation veille au grain. Un comité qu’on ne voit pas souvent à l’œuvre. En effet, après trois ans, les usagers ne sont toujours pas en « phase modérée ». Les pauvres en pâtissent.
Mais la question reste de savoir si les autorités locales ont profité des recommandations émises par la Banque mondiale et le cabinet d’étude Price Waterhouse au profit de la Lydec? Peu probable !""
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