|
9ème CONGRES DE L’UADE
CASABLANCA, MAROC
COMMUNIQUE FINAL
Du 16 au 20 Février 1998, s'est tenu à Casablanca au MAROC, le IXème Congrès de l'Union Africaine des Distributeurs d'Eau (UADE).
Ces assises étaient placées sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi HASSAN II.
Le Congrès de Casablanca a enregistré la participation d'environ 800 délégués, Congressistes et Exposants. Des délégués venus de 37 Pays et représentant les Membres Actifs et Affiliés, des Organismes internationaux et des Bailleurs de Fonds, ont pris part à ce 9ème congrès.
Parallèlement aux sessions techniques,, une Exposition Internationale consacrée au matériel hydraulique, à 1’ingénierie et aux autres services liés à l'eau et à l'assainissement a été organisée et a reçu la visite de nombreuses personnalités et visiteurs intéressés.
La cérémonie d'ouverture du IXème Congrès a été présidée par le Ministre de l’agriculture, des Travaux Publics et de l'Environnement. Ont également assisté à cette cérémonie, le Secrétaire d'Etat à l'Environnement et Président du 9ème Congrès de l'UADE, le Directeur des Régies et Services concédés représentant du Ministre d'Etat àl'intérieur, le Wali du Grand Casablanca et plusieurs Gouverneurs des Préfectures de Casablanca, le Président de la Région de Casablanca, le Président de la Communauté Urbaine, les Présidents des Communes de Casablanca, et les Représentants du Corps Diplomatique et des Organismes Internationaux accrédités à Rabat.
En marge du 9ème Congrès, le Comité de Direction et l'Assemblée Générale Ordinaire de l'Union ont tenu leurs assises.
Au terme des travaux de Casablanca, les résolutions et recommandations suivantes ont été arrêtées :
AU NIVEAU DU COMITE DE DIRECTION ET DE L'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE
- Convaincue que pour atteindre pleinement ses objectifs et faire face aux grands défis qui se présentent dans le nouveau millénaire.
- Persuadée que ses objectifs ne peuvent être réalisés sans une participation effective des membres aussi bien au plan des activités que sur celui des obligations financières
L'ASSEMBLEE GENERALE
Par ailleurs, s’agissant du fonctionnement de ses organes, l’assemblée Générale.
- Procède au renouvellement pour la période 1998-2000, du Comité de Direction qui se compose comme suit :
PRESIDENT SOCIETE D'ENERGIE ET D'EAU DU GABON SEEG
ler VICE PRESIDENT COMITE DU MAROC
2ème VICE PRESIDENT ET PRESIDENT DU CST COMITE DU SENEGAL
3ème VICE PRESIDENT UMGENIWATER d'AFRIQUE DU SUD
- S’agissant du Recouvrement des coûts et de la gestion financière, le Congrès note qu'un système de recouvrement des coûts auprès des usagers est nécessaire, il doit être adéquat et devrait permettre d'éviter la spirale « manque de moyens, détérioration des services et des installations »
Il est nécessaire d'engager des actions visant une meilleure gestion à travers le contrôle et la réduction des coûts et par là l'amélioration des performances. L'objectif de l'amélioration des rendements n’étant plus seulement la préservation des ressources en eau mais aussi la réduction des coûts de l'eau. L'économie d'eau devrait être une véritable Culture imprégnant toutes les entreprises d'eau.
- S'agissant de l'Evacuation des Eaux usées et 1’assainissement dans les villes africaines, le Congrès retient le fait que l'assainissement doit être considéré dans le contexte global de l'environnement urbain et intégrer des considérations de natures urbanistique, sanitaire, économique, politique, socioculturelle et éducative au même titre que les critères techniques. A ce titre, la planification de l'assainissement pluvial doit être intégrée dans la planification urbaine. Lors de la conception des aménagements urbains,, les mesures préventives seront préférées aux mesures coercitives et l’assainissement pluvial s'orientera vers la recherche de solutions de maîtrise du ruissellement
- S'agissant du Rôle des partenaires sociaux dans l'entreprise, le Congrès retient notamment qu’un pacte de solidarité avec les partenaires sociaux fondé sur le respect et la confiance mutuelle permet dans un cadre d'échange et de communication dynamique d'assurer la cohésion de l'ensemble de sociétés. Il insiste sur la nécessité de la clarté des directives et de la politique managériale des Directions Générales pour s’assurer de l'adhésion des travailleurs. Une démarche collective de tous les partenaires sociaux de l'entreprise dans un projet d'entreprise partagée est le véritable garant de la société dans une dynamique de croissance où chacun joue son rôle à souhait et sans démesure.
- S'agissant de Renforcement et la protection des ressources en eau, le Congrès insiste particulièrement sur la nécessité de mise en place de cadre institutionnel adéquat sur l'environnement et les diverses formes de pollution avec instauration d'instances d'exécution et de régulation. Il doit en outre prévoir les diverses dispositions réglementaires concernant particulièrement la mobilisation et 1’utilisation des ressources en eau et l'obligation de l'intégration de la composante environnement dans tout processus ou projet ayant une incidence sur les ressources en eau.
- S'agissant des défis pour l'alimentation en eau potable et 1’assainissement en milieu périurbain et rural, le Congrès insiste sur l'extrême nécessité de l'implication entière des populations concernées par l'alimentation des zones périurbaines et rurales et veiller à un système permettant la pérennité de cette implication. Il recommande la prospection de toutes les voies possibles auprès des populations, du gouvernement, des bailleurs de fond, des organismes non gouvernementaux et des collectivités locales en vue d'initier tout programme tendant à assurer l'alimentation en eau potable et en assainissement des zones périurbaines et rurales.
- S'agissant des Options institutionnelles, le Congrès note que :
1.L'éventail d'options institutionnelles est large, la participation du secteur privé n'est pas une fin en soi ni la seule solution. Des options d'amélioration des performances de la gestion publique peuvent être prospectées et donner des résultats sous certaines conditions.
2.Les approches publiques et privées peuvent coexister et se mettre en compétition dans le même pays. Les options ne doivent pas être infligées et doivent pouvoir évoluer en fonction du développement du secteur et de la qualité des partenariats et être bien ancrées dans le contexte national.
Le Congrès salue l'expérience du forum des exposants comme lieux privilégiés de rencontres et d'échanges enrichissants entre professionnels de l'eau et fabricants.
|
|