Saint Quentin, le 28 février 2000
PROBLEMATIQUE
Si les stations d'épuration contribuent à la protection de l'environnement en rejetant l'eau assainie dans la nature, leurs activités sont quelquefois génératrices de mauvaises odeurs. De plus, les procédés de désodorisation jusqu'alors mis en place restent trop coûteux. C'est sur la base de ces constats que la Direction Technique de SAUR a développé un nouveau procédé de désodorisation biologique : le Lanodor®. Il permet le prétraitement des effluents gazeux à fortes teneurs en hydrogène sulfuré rencontrés notamment dans les conduites de ventilation des équipements de déshydratation des boues.
LE PRINCIPE LANODOR
Lanodor® met en œuvre la biofiltration comme procédé de désodorisation biologique. Les molécules odorantes sont dégradées lors de leur transit à travers un filtre biologique sur lequel sont fixées des bactéries.
Celles-ci ont besoin pour se développer d'une teneur optimale en humidité et d'un apport en nutriments et en oligo-éléments. Ces besoins nutritifs sont assurés par la présence de pouzzolane, le matériau filtrant, qui sous l'action de l'acidité produite par l'oxydation de l'hydrogène sulfuré, libère de l'azote, du phosphore et des oligo-éléments.
L'arrosage cyclique garantit des conditions de vie optimales des
micro-organismes et assure l'évacuation des sous-produits d'oxydation.
PERFORMANCES ET AVANTAGES DU PROCEDE
Lanodor® garantit une élimination totale des composés azotés par en présence d'hydrogène sulfuré. Des charges épuratoires de 2 Kg d'H2S / jour /m3 de matériau sont éliminées à
90 % voire davantage selon la température de l'air. La structure granulaire et homogène de la pouzzolane permet d'atteindre de grandes vitesses de filtration, jusqu'à 500 m/h.
Lanodor® permet ainsi de réaliser jusqu'à 70% d'économies sur les consommations de javel et de soude et 35 % sur le coût global de fonctionnement, ex STEP AQUANTIS de Voreppe.
Facile à mettre en œuvre, et à intégrer dans une chaîne de traitement existante, Lanodor® n'exige pas l'adjonction de réactifs chimiques et de produits nutritifs utiles à la bioassimilation, ce qui en fait un procédé écologique.
Il peut être installé soit, près des sources les plus concentrées en hydrogène sulfuré, soit sur la totalité des gaz ventilés de la station d'épuration.
Contact : Marie-Christine Huau (01 30 62 48 42)
Contact : Philippe Bonibo ( 01 30 13 38 03 )
Contact : mchuau@saur.fr