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NOUVELLES: COMMUNIQUÉ DE PRESSE émis par l'OMC, 8 octobre 2002
Organisation mondiale du commerce, rue de Lausanne
154, CH-1211 Genève 21, Suisse
STATISTIQUES COMMERCIALES : Supachai: les résultats commerciaux décevants montrent l'importance d'accélérer les négociations commerciales
Après la parution de la publication de l'OMC intitulée Statistiques commerciales internationales, le Directeur général, M. Supachai Panitchpakdi, a fait la déclaration suivante.
“Les résultats commerciaux décevants enregistrés pour 2001 et le premier semestre de 2002 montrent qu'il importe de faire progresser les négociations au titre du Programme de Doha pour le développement. Si la baisse des importations et des exportations résulte de facteurs macro-économiques, il est évident que des mesures doivent être prises pour accroître la confiance et donner les assurances fondamentales nécessaires à un relèvement des niveaux de croissance. Les dirigeants politiques pourraient par exemple faire savoir très clairement aux consommateurs, aux producteurs et aux marchés qu'ils ont l'intention d'aller de l'avant dans le domaine du renforcement de la libéralisation commerciale dans le cadre du Programme de Doha pour le développement. Ces négociations se sont raisonnablement bien engagées mais il est temps maintenant d'avoir des propositions concrètes qui permettront de les faire passer à l'étape suivante. La date fixée pour l'achèvement de ces négociations est le 1er janvier 2005 et il existe d'ici là de nombreuses dates limites intermédiaires. Il est essentiel que ces dates limites soient respectées et que ces négociations restent sur la bonne voie. Dans un monde caractérisé par l'incertitude et les divisions, il est vital d'élaborer un ensemble commun de règles et de principes commerciaux pour le XXIe siècle.”
Principales caractéristiques de l'évolution du commerce mondial
- L'activité
économique mondiale a repris pendant le premier semestre de 2002 et
le commerce mondial a commencé à se redresser à partir du premier
trimestre. Malgré ce retournement de tendance du début de l'année,
la valeur en dollars des exportations mondiales de marchandises est
restée inférieure de 4 pour cent au niveau de l'année
précédente. Pendant les six premiers mois de 2002, les
importations de l'UE et des États-Unis ont baissé de 6 pour cent
alors que celles du Japon et de l'Amérique latine ont reculé de
plus de 10 pour cent. Cependant, la Chine et la Fédération de
Russie ont nettement accru leurs importations, de 10 pour cent et de
7 pour cent, respectivement.
- Si la dynamique de la reprise
constatée dans les pays de l'OCDE et les pays en développement
asiatiques se maintient pendant les deux derniers trimestres de
l'année, le volume du commerce mondial de marchandises devrait
s'accroître de 1 pour cent en 2002. Le relèvement des prix en
dollars (sur une base annuelle) pendant le second semestre de 2002
devrait être général et intéresser tous les principaux groupes
de produits, les produits manufacturés, le pétrole brut et les
produits autres que les combustibles.
- L'année 2001 a été
caractérisée par la première diminution du commerce mondial de
marchandises en volume depuis 1982 et la première baisse de la
production mondiale de marchandises depuis 1991. La croissance du
PIB mondial n'a progressé que de 1 pour cent environ grâce à un
secteur des services plus robuste. L'évolution constatée en 2001 a
constitué un renversement de tendance considérable par rapport à
l'année précédente, où le commerce et la production avaient
enregistré leurs meilleurs résultats depuis plus d'une décennie.
- Le déclin simultané de
l'activité économique dans les principaux marchés développés,
l'éclatement de la bulle spéculative dans le secteur des
technologies de l'information et des communications, les corrections
brutales qu'ont connues tous les grands indices boursiers et les
événements tragiques du 11 septembre sont autant de facteurs qui
ont contribué à cette situation.
- Tous les secteurs du commerce ont
subi les conséquences du ralentissement mondial. Les exportations
de produits manufacturés ont baissé de 2,5 pour cent alors que le
commerce des produits agricoles et miniers n'a progressé que de 1,5
pour cent, soit sensiblement moins que l'année précédente.
- De toutes les régions, c'est
l'Amérique du Nord qui a enregistré la baisse la plus forte du
volume des exportations et des importations de marchandises (5 pour
cent et 3,5 pour cent respectivement) en 2001. Sur le plan du recul
des exportations, l'Asie n'a été devancée que par l'Amérique du
Nord et la baisse de ses importations a été égale à la moyenne
mondiale. Les importations de l'Europe occidentale se sont
contractées de 3 pour cent, soit davantage que les exportations,
qui ont diminué de 1 pour cent.
- Les économies en transition ont
enregistré d'excellents résultats sur le plan de la croissance du
commerce dans un environnement mondial défavorable. Un nouveau
renforcement des liens en matière de commerce et d'investissement
entre l'UE et l'Europe centrale et orientale y a largement
contribué. L'Afrique et le Moyen-Orient ont importé davantage,
malgré une baisse des prix des combustibles, en 2001.
- La valeur en dollars du commerce
mondial de marchandises a diminué de 4,5 pour cent, soit la
régression la plus forte depuis plus d'une décennie. Pour les
services commerciaux, le recul marginal observé en 2001 a été le
premier depuis 1983.
- L'éclatement de la bulle dans le
secteur des technologies de l'information a été le principal
facteur à l'origine de la chute brutale des exportations mondiales
de matériel de bureau et de télécommunication (de près de 14
pour cent). Pour les métaux non ferreux, les combustibles, le fer
et l'acier, le recul a aussi été supérieur à la moyenne.
- En 2001, année où la Chine a
accédé à l'OMC, les résultats commerciaux de ce pays sont
restés remarquablement bons à la fois pour le commerce des
marchandises et celui des services. Dans le classement des
exportateurs et importateurs de marchandises, la Chine a occupé la
quatrième place devant le Canada (en comptant l'UE comme un seul
pays). Les exportations et les importations chinoises de services
commerciaux ont augmenté de 9 pour cent alors que le commerce
mondial des services a stagné.
- La part des pays en développement
dans les exportations mondiales de marchandises a baissé en 2001
pour passer à 29 pour cent, mais elle est restée nettement
supérieure au niveau de 1995, où elle était proche de 26 pour
cent. La part des pays en développement dans les importations
mondiales de marchandises a stagné à 26 pour cent et n'est pas
encore revenue à son niveau record de 1997.
- Un petit nombre de pays en
développement contribuent pour beaucoup à déterminer les
résultats du commerce des marchandises des pays en développement.
Cinq pays en développement sur 150 sont à l'origine de plus de 60
pour cent des exportations de produits manufacturés des pays en
développement. La concentration par pays des exportations des pays
en développement - mesurée en fonction des cinq principaux
exportateurs - s'est renforcée pendant les années 90, en grande
partie à cause de la forte croissance du commerce enregistrée en
Chine et au Mexique.
- Malgré un environnement
défavorable dans lequel le commerce mondial s'est contracté, la
baisse des prix des produits de base et le ralentissement de la
demande dans les principales régions développées, le groupe des
pays les moins avancés est parvenu à faire progresser ses
exportations aussi bien que ses importations. Une forte augmentation
du volume des exportations à la fois de produits primaires et de
produits manufacturés a plus que compensé l'incidence de la baisse
des prix pour beaucoup de produits primaires. Le groupe des huit PMA
qui exportent principalement des produits manufacturés a accru ses
exportations en dollars de près de 10 pour cent.
- La part de l'ensemble des échanges
entre les parties aux quatre principaux accords commerciaux
régionaux dans le commerce mondial des marchandises s'est accrue en
2001 pour passer à 36 pour cent. Ce résultat est dû à la faible
augmentation de la part du commerce intra-UE dans le commerce total
de l'UE, alors que la part du commerce entre les parties a diminué
pour l'ALENA, l'ANASE et le MERCOSUR.
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