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NOUVELLES: COMMUNIQUÉ DE PRESSE 2000 Organisation mondiale du commerce, rue de Lausanne
154, CH-1211 Genève 21, SuisseSuivant une nouvelle étude du secrétariat de l'OMC, la liberté des échanges aide à réduire la pauvreté
13 Juin 2000
Suivant
une nouvelle étude du Secrétariat de l'OMC publiée
aujourd'hui, 19 juin, la libéralisation du commerce aide
les pays pauvres à rattraper les pays riches et cette
accélération de leur croissance économique contribue
à atténuer la pauvreté. Pour M. Mike Moore, Directeur
général de l'OMC, "[c]e rapport confirme que,
même si le commerce ne suffit peut-être pas à lui seul
à éradiquer la pauvreté, il est essentiel si l'on veut
que les pauvres aient l'espoir d'un avenir meilleur. Par
exemple, il y a 30 ans, la Corée du Sud était aussi
pauvre que le Ghana. Aujourd'hui, grâce à une
croissance tirée par le commerce, elle est aussi riche
que le Portugal.
On
trouvera repris ci-après certains des points essentiels
de l'étude "Commerce, disparité des revenus et
pauvreté", de Dan Ben-David (Université de Tel
Aviv) et de L. Alan Winters (Université du Sussex).(1)
- La
pauvreté extrême est un gigantesque problème.
Il y a dans le monde 1,2 milliard de personnes
qui survivent avec moins de 1 dollar par jour.
S'y ajoutent 1,6 milliard de personnes, soit plus
du quart de la population mondiale, qui essaient
de s'en sortir avec 1 ou 2 dollars par jour.
- Pour
atténuer la pauvreté, il faut que les
économies en développement croissent plus
rapidement et que les pauvres profitent de cette
croissance. Le commerce peut jouer un rôle
important à cet égard, parce qu'il stimule la
croissance économique et que les pauvres sont
susceptibles de bénéficier de cette
accélération de la croissance.
- Il
ressort de l'étude que, d'une manière
générale, les niveaux de vie dans les pays en
développement ne rattrapent pas ceux que l'on
observe dans les pays développés. Mais certains
de ces pays comblent actuellement leur retard.
Or, ce qui les distingue, c'est leur ouverture au
commerce: les pays qui rattrapent les pays riches
sont ceux qui sont ouverts au commerce, et plus
leur ouverture est grande, plus vite ils se
rapprochent de ces derniers.
- Il
ressort aussi de l'étude qu'à l'intérieur d'un
même pays les pauvres profitent généralement
de la libéralisation des échanges. Les auteurs
concluent que "la libéralisation des
échanges est en général un élément qui
contribue de manière très positive à atténuer
la pauvreté: elle permet aux individus
d'exploiter leur potentiel de production,
soutient la croissance économique, fait obstacle
aux interventions arbitraires des pouvoirs
publics et constitue une protection contre les
chocs". Cette conclusion concorde avec
celles d'une nouvelle étude de la Banque
mondiale (2)
qui, à partir de données provenant de 80 pays
et étalées sur quatre décennies, confirme que
l'ouverture stimule la croissance économique et
que les revenus des pauvres progressent au même
rythme que la croissance globale.
- L'étude
de l'OMC reconnaît que, à court terme, la
libéralisation des échanges entraîne des
pertes pour certains. D'aucuns vivent dans
l'aisance, d'autres non. Les auteurs du rapport
soulignent qu'il ne faut pas négliger le sort
des perdants, mais que, pour atténuer leurs
difficultés, il faut prévoir des systèmes de
protection sociale et de recyclage plutôt que
d'abandonner des réformes qui profitent au plus
grand nombre.
Notes:1.Étude
spéciale de l'OMC n° 5: "Commerce, disparité des
revenus et pauvreté", disponible actuellement en
anglais et à paraître prochainement en français et en
espagnol, au prix de 30 francs suisses,
ISBN 92-970-1215-6.
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2. Growth
Is Good for the Poor" by David Dollar and Aart Kray.
Disponible
sur le site suivant www.worldbank.org/research
/growth/absddolakray.htm.
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