Le ministère
de l’Environnement annonce un resserrement des critères régissant la valorisation agricole des matières résiduelles fertilisantes (MRF). Sur le plan environnemental, les modifications se traduiraient par une réduction substantielle des nuisances et des plaintes d'odeurs liées à l’épandage de certains biosolides issus du traitement des eaux usées.
Bien que les critères environnementaux utilisés par le Ministère pour encadrer la valorisation des MRF comptent parmi les plus sévères au monde, les odeurs générées par certains biosolides ont fait l’objet de plaintes par des citoyens et des municipalités régionales de comté. Le problème d’odeurs serait en partie attribuable à un non-respect des pratiques d’entreposage et d’épandage prescrites, amplifié par le fait qu’il s’agit d’odeurs non familières qui suscitent la suspicion ou qui ont, à l’occasion, un caractère nauséabond.
Les matières résiduelles fertilisantes ont été classées en trois catégories : celles qui sont peu odorantes (catégorie O1), malodorantes (O2) ou fortement malodorantes (O3). Les MRF ayant une " cote d’odeur " supérieure au lisier de porc sont dorénavant considérées comme étant " hors catégorie " et ne peuvent être valorisées en agriculture ou dans les zones habitées, à moins de subir un traitement approprié. Les contraintes d’épandage des MRF de catégorie O3 ont également été resserrées.
Tout en améliorant la qualité de vie des citoyens aux prises avec ce type de nuisance, la nouvelle réglementation favorisera l’atteinte des objectifs de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 1998–2008.
Rappelons que près d’un million de tonnes de MRF sont répandues annuellement sur environ 2,5 % des sols agricoles du Québec.
Les modifications sont effectives pour toute nouvelle demande de certificat d’autorisation reçue après le 14 juillet 2002, et elles s’ajoutent aux exigences applicables aux abattoirs chaulés existants.
SOURCE :
Jean-Louis Laplante Attaché de presse Cabinet du ministre d'État aux Affaires municipales et à la Métropole, à l'Environnement et à l'Eau Tél.: (418) 521-3911 |
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