Le ministre de l’Environnement, M. André Boisclair, annonce qu’un montant de 199 629 $ est accordé à l’Institut national de la recherche scientifique, plus précisément à l’Institut Armand-Frappier, pour mener à bien un projet sur l’enlèvement des microorganismes pathogènes et des bactéries indicatrices par les stations de traitements des eaux usées municipales. Il concerne principalement celles dont les effluents sont déversés dans la rivière des Mille-Îles. Ce projet de recherche, d’une durée de 3 ans, permettra d’évaluer l’efficacité des équipements de désinfection d’ouvrages de traitement des eaux usées municipales. La participation du ministère de l’Environnement s’inscrit dans le contexte du Programme d’aide à la recherche et au développement en environnement (PARDE).
« La recherche et le développement constituent certes une voie à privilégier pour parfaire nos connaissances dans le traitement des eaux usées et ainsi mieux cibler nos actions. Le partenariat que nous affirmons aujourd’hui est important, il permet le développement et la mise en valeur de l’expertise des chercheurs québécois », a déclaré M. Boisclair.
Ce projet rencontre une préoccupation majeure du ministère de l’Environnement du Québec concernant la réduction de la pollution en amont des sources d’approvisionnement en eau, dans le contexte du resserrement des normes de qualité de l’eau potable. Il permettra d’approfondir les connaissances tant dans le domaine du traitement des eaux usées que dans celui de la problématique globale liée à l’eau potable. De plus, il s’inscrit également dans une orientation de la future Politique nationale de la gestion de l’eau.
« Cette recherche permettra de mesurer l’efficacité de plusieurs types de traitement d’assainissement actuels et leur impact sur les eaux utilisées comme source d’eau potable ou à des fins récréatives. Une meilleure connaissance, une meilleure compréhension nous permettront collectivement de mieux agir », a indiqué le directeur général de l’Institut national de la recherche, monsieur Pierre Lapointe.
Le Programme d’aide à la recherche et au développement en environnement (PARDE) vise à générer les bases scientifiques pour diverses interventions liées à la qualité de l’environnement selon les priorités établies par le ministère de l’Environnement et il contribue à la formation de chercheurs en environnement.
Présentement, dix-neuf projets sont en cours et ce, dans divers champs de recherche notamment la gestion des eaux de surface et des eaux souterraines, les changements climatiques, la conservation de la biodiversité et la gestion des matières résiduelles. Le budget annuel de ce programme a été majoré de 300 000 $ en 2001-2002 ce qui le porte à 800 000 $.
SOURCE :
Sylvia Provost
Attachée de presse
Cabinet du ministre
Tél : (418) 521-3911
| Marjolaine Leclerc
Conseillère en communication
Direction des communications
Tél : (418) 521-3823 poste 4192
|