Le G8 environnement
se tiendra à Trieste (Italie) du 2 au 4 mars. Cette réunion sera la première rencontre
au niveau ministériel à laquelle participera la nouvelle administration américaine et
au cours de laquelle la question des changements climatiques sera abordée.
Les
négociations sur la mise en œuvre du protocole de Kyoto, suspendues depuis
l’échec de la Conférence de la Haye en novembre dernier, reprendront à Bonn du 16
au 27 juillet.
Dominique Voynet, ministre de l’aménagement du territoire et de
l’environnement, rappelle que l’objectif de la France et de ses partenaires de
l’Union européenne est la ratification du protocole par un nombre suffisant de pays
pour assurer son entrée en vigueur en 2002, avant le 10ème anniversaire de la
Conférence de Rio.
Depuis 1997, les certitudes scientifiques s’accumulent concernant le risque
d’un changement de climat et ses multiples conséquences. Il faut agir vite pour le
prévenir. Le G8 de Trieste doit donc être l’occasion pour les principaux pays
industrialisés de montrer leur détermination à assurer l’entrée en vigueur rapide
du protocole de Kyoto.
La délégation française abordera les discussions dans un esprit ouvert et ne
refusera, comme à la Haye, aucun débat sur aucun sujet. Toutefois, il ne saurait être
question d’entrer dans une discussion fondée sur une remise en cause du protocole de
Kyoto lui-même.
Un engagement clair de l’administration Bush en faveur du protocole de Kyoto est
nécessaire pour que les négociations avec elle sur ses modalités de mise en œuvre
aient un sens.
