Nota : Pour un compte rendu détaillé de la conférence, voir le site du CONSEIL MONDIAL DE L'EAU

LES DEFIS MONDIAUX DE L'EAU

Le Conseil Mondial de l'Eau (CME) a conscience que le monde doit relever plusieurs défis liés à l'eau douce, qui affectent la sécurit‚ alimentaire, la santé des êtres humains, le développement économique et social et la durabilité des écosystèmes dans plusieurs endroits du monde.

Il est également clair que le potentiel limité des ressources naturelles en eau douce renouvelables, la croissance démographique et une urbanisation accélérée exacerbent ce problème.

Les défis les plus importants sont les suivants :

LE FORUM MONDIAL SUR L'EAU

SOUS LE HAUT PATRONNAGE DE SA MAJESTE LE ROI HASSAN II, le Conseil Mondial de l'Eau, en coopération avec le Gouvernement du Royaume du Maroc, organise le "1er Forum Mondial de l'Eau" qui se tiendra sous le thème : L'EAU, PATRIMOINE DE L'HUMANITE.

Les objectifs de ce forum sont :

Participants

Participeront à cette rencontre internationale des dirigeants, des décisionnaires, d'éminents experts et scientifiques, des représentants d'entreprises publiques et privées, d'organisation non-gouvernementales, d'organisations des Nations Unies et d'organismes internationaux de financement.

Grandes lignes du programme

e forum où seront présentés d'importants exposés par d'éminentes personnalités sur la situation de l'eau dans le monde et ses perspectives, sera l'occasion pour le Conseil Mondial de l'Eau de tenir la réunion de son Conseil d'Administration.
Une exposition et des visites techniques sont également prévues.
Cette manifestation sera marquée par la célébration le 22 mars de la Journée Mondiale de l'Eau.

L'eau : un défi pour le XXIe siècle

Préambule

A l'image des forêts luxuriantes de l'Arabie heureuse, chantée par les poètes, disparues lorsque l'eau vint à manquer, l'homme meurt de soif avant de mourir de faim. C'est la raison pour laquelle, seule parmi les quatre éléments, l'eau a été reconnue pour sacrée depuis l'aube des civilisations.

Les sources prodigues, les fleuves immenses et leurs débordements, les pluies diluviennes ont entretenu l'idée pendant des millénaires qu'elle nous était donnée à tout jamais. Nous savons aujourd'hui qu'il n'en est rien. Dans d'immenses régions du monde, et pas seulement dans ces pays qui jouissent d'un climat aride, l'eau se met à manquer et sa qualité à baisser : les nappes phréatiques s'assèchent ou sont polluées quand elles ne se tarissent pas; ailleurs, le désert étend son emprise à pas de géant. La pollution et la désertification sont deux grands fléaux de notre temps, l'envers du progrès de l'humanité qui veut que les champs soient irrigués, que les industries se développent, que l'hygiène progresse, que les hommes soient équitablement alimentés en eau ...

Préserver l'eau - admise au rang de patrimoine mondial de l'humanité en un temps où le profane a remplacé le sacré - est une priorité vitale et universelle.

La préserver, c'est la gérer, prendre les décisions "urgentes", lorsqu'il y va de la vie de milliers de gens, voire de populations entières, en évaluant précisément les risques à long-terme que l'on fait courir non seulement à ces mêmes populations mais à toute la Terre et à la vie qu'elle abrite, car comme nous, les animaux et les plantes ont besoin d'eau pour assurer la survie de leurs espèces. La préserver, c'est peut être avant tout aujourd'hui rassembler les données existantes et réfléchir, c'est impliquer les responsables politiques, les décideurs, les gestionnaires, les ingénieurs dans cette réflexion. C'est proposer des solutions et des stratégies à tous ceux qui travaillent dans l'urgence et la nécessité, c'est les alerter sur les dangers de décisions hâtives ou incontrôlées.

Telle est précisément la vocation du Conseil mondial de l'eau.
Né il y a un an de la volonté de la communauté internationale de l'eau de se doter d'une instance supérieure et indépendante capable de mobiliser et de coordonner leurs efforts pour gérer et préserver ce précieux patrimoine, le Conseil mondial de l'eau, rassemble les experts et les organismes les plus prestigieux en la matière.

Pour affirmer sa position et ses objectifs, faire clairement la preuve des forces qu'il a su mobiliser en un laps de temps si bref, le Conseil mondial de l'eau est le maître d'oeuvre, en collaboration avec le gouvernement marocain, de ce ler Forum mondial de l'eau qui va se tenir à Marrakech autour de la date symbolique du 22 mars, décrétée journée mondiale de l'Eau par les Nations Unies depuis 1992.

Issu d'une recommandation de la Conférence internationale de Dublin sur l'eau et l'environnement (1994), le Conseil mondial de l'eau est né en 1996, avec l'ambition de constituer l'instance supérieure, indépendante, capable de mobiliser et de coordonner les efforts de la communauté internationale pour gérer et préserver ce précieux patrimoine de l'humanité que sont les ressources en eau.

Regroupant les experts les plus prestigieux en la matière, il s'est donné pour mission :