Les pesticides dans les eaux de l'est de l'Asie
Aperçu des défis de la surveillance, de la synthèse et de l'harmonisation des données
octobre 2003
Annonce de colloque
Zafar Adeel, directeur adjoint, Réseau international sur eau, l'environnement et la santé de l'UNU (UNU/INWEH), Hamilton, Canada
Cette présentation porte sur un programme de surveillance échelonné sur plusieurs années et visant notamment les pesticides organochlorés, en réponse à des préoccupations mondiales concernant les impacts des polluants organiques persistants (POP) sur la santé humaine et sur l'environnement. Ces inquiétudes étaient évidentes lors de l'élaboration d'une convention mondiale adoptée à Stockholm, en 2001. Même s'ils sont interdits dans presque tous les pays du monde, un grand nombre des pesticides cibles sont encore produits et appliqués dans l'est de l'Asie. Il est essentiel de surveiller les agents chimiques dans divers compartiments de l'environnement pour bien en comprendre la répartition et les mécanismes de transport connexes. La compilation et la synthèse de ces informations sont une première étape vers la compréhension des processus qui régissent le devenir, la distribution et les impacts de ces substances toxiques.
Le plus grand défi pour les pays de l'est de l'Asie, en voie de développement pour la plupart, est le manque de ressources pour sensibiliser leurs populations aux impacts de ces polluants sur la santé humaine et sur les écosystèmes, et pour en assurer la surveillance. Depuis plusieurs années, l'Université des Nations Unies (UNU) collabore avec des institutions de recherche et d'enseignement de l'est de l'Asie pour la surveillance des POP dans l'air, les aliments et l'eau. Toutefois, depuis 1998, beaucoup de ces études portent sur la surveillance des pesticides organochlorés dans les milieux dulcicoles et côtiers. L'UNU dirige aussi un processus de collaboration entre les pays de l'est de l'Asie pour l'établissement de normes de qualité de l'environnement acceptables pour chaque région. La présentation portera sur les points saillants du programme de surveillance et sur certains obstacles à surmonter. Il faut noter que la conception du programme d'échantillonnage et des procédures d'analyse pose certains problèmes. De plus, en l'absence de normes sur la qualité de l'eau, il est difficile d'obtenir des données dans un format utilisable pour les politiques. Au cours de la présentation, on doit examiner les résultats de ce programme de plusieurs années.
L'UNU/INWEH : Le Réseau international pour l'eau, l'environnement et la santé (UNU/INWEH) fait partie de la famille des organisations de l'UNU. Créé par le conseil d'administration de l'UNU en 1996 et hébergé par le gouvernement du Canada, le Réseau doit renforcer la capacité de gestion de l'eau des pays en voie de développement et fournir de l'aide sur place pour différents projets. Pour plus d'informations sur nos activités, veuillez visiter le site : http://www.inweh.unu.edu/inweh/