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Communiqué de presse
22 novembre 2000

Effet de serre : la voiture particulière et le chauffage en première ligne

 

A la veille de la clôture de la conférence mondiale sur le réchauffement climatique de La Haye, l’Ifen publie dans le numéro 61 des Données de l’environnement un constat mitigé sur les efforts de la France pour atteindre l’objectif de stabilisation des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2008-2012.

Les relatifs bons résultats des secteurs structurellement responsables de ces émissions (l’industrie, l’agriculture et l’énergie) sont contrecarrés par un accroissement de celles générées par les transports et le chauffage.

L’Ifen a réparti les émissions de gaz à effet de serre (175 millions de tonnes équivalent carbone en 1998) en cinq grands secteurs représentatifs de l’économie française : les ménages, l’agriculture, l’industrie, l’énergie, le tertiaire.

Gaz à effet de serre dans l’économie française : les ménages au premier plan…
Entre 1990 et 1998, les ménages ont vu leur contribution à l’effet de serre passer de 25% à 27%, soit 10% d’augmentation, prenant la première place devant l’agriculture. Cette contribution se divise en une part “transport” et une part “chauffage et autres” : les émissions des voitures particulières se sont accrues de 20% sur la période pour atteindre 20 millions de tonnes équivalents carbone (MtC) en 1998. Les émissions du chauffage résidentiel ont oscillé autour de 25 MtC pour terminer avec une légère augmentation (+4%).

L’agriculture (agriculture, forêt et pêche) a connu la tendance inverse : de 26% en 1990, sa contribution est passée à 25% pour parvenir à un niveau d’environ 43 MtC en 1998. Une très grande partie des émissions de gaz à effet de serre attribuable à l’agriculture est constituée de méthane (22%), provenant de l’élevage, et de protoxyde d’azote (39%), résultat de l’utilisation d’engrais azotés. En même temps que ses émissions diminuaient (-3%), la valeur ajoutée de l’agriculture augmentait de 6%.

L’industrie, qui représentait 21% des émissions en 1990, voit sa contribution ramenée à 19% en 1998, soit 32 MtC. Rapportée à l’indicateur économique (progression de la valeur ajoutée du secteur industriel de 12%) cette baisse de sa contribution (-10%) témoigne des efforts consentis par l’industrie pour diminuer ses émissions. Cependant, un sous-secteur comme l’agro-alimentaire, bien que minoritaire (10% des émissions), est sur une pente qu’il convient de surveiller : +16% en valeur ajoutée et +37% d’émissions.

… et le transport routier, principale source d’émission
L’ensemble de ces données ne doit néanmoins pas faire oublier que le transport routier est utilisé par l’ensemble des secteurs et que, fort de ses 38 MtC émises en 1998, il constitue, en tant que fonction économique, la principale source d’émission de gaz à effet de serre (21,8%), qui a augmenté sa contribution de 14% depuis 1990.

Les données de l’environnement n°61 / décembre 2000
Diffusion : Institut Français de l’Environnement (Ifen) / 02 38 79 78 78

Contact presse : Christel Leca / 01 40 20 44 05

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