|
eau & ressources
BORDEAUX AQUACULTURE 2002
|
Communiqué de presse final
Eléments de contenu des débats et approche du domaine (extraits du dossier de presse) :
COMMUNIQUE DE PRESSE, septembre 2002
BORDEAUX AQUACULTURE 2002
UNE EDITION SOUS LE SIGNE DE LA REUSSITE !
Les 18, 19 et 20 septembre 2002, BORDEAUX AQUACULTURE a tenu sa septième édition au Parc des Expositions de Bordeaux. Organisé par CONGRES ET EXPOSITIONS DE BORDEAUX, ce rendez-vous a accueilli 2 600 professionnels venus de plus de 35 pays soit une augmentation de plus de 40 % des participants ! Saluée unanimement comme le carrefour d’échanges de la filière aquacole, la manifestation a aussi été l’occasion de découvrir les dernières actualités en matière de savoir-faire et de techniques de pointes.
Porté par ce bilan très largement positif, le tandem Journées et Salon professionnels a d’ores et déjà été reconduit pour Septembre 2004 au Palais des Congrès de Bordeaux. Rendez-vous biennal des divers intervenants de la filière aquacole, BORDEAUX AQUACULTURE a permis la rencontre de l’ensemble des professionnels. Pisciculteurs, scientifiques, chefs d’entreprises, techniciens, ostréiculteurs, étudiants, près de 2 600 professionnels se sont réunis dans la capitale girondine les 18, 19 et 20 septembre.
|
|
photo Ch. Vidal CNC |
Au programme de cette septième édition, un cycle continu de colloques et conférences a
permis d’aborder les questions de pleine actualité, d’ouvrir le débat et d’amorcer les prises de décisions.
Mercredi 18 septembre, initié par l’INRA, IFREMER et le CIPA, le Colloque Aquaculture et
Environnement a permis de faire un tour exhaustif des relations existant entre l’aquaculture et l’environnement aquatique. Un panel international de spécialistes ainsi que le monde de la
production, des politiques et des écologistes ont pu s’exprimer sur des sujets aussi divers que l’utilisation des produits halieutiques dans l’alimentation des poissons et l’impact sur les stocks de poissons sauvages, les problèmes écologiques liés aux échappements de poissons d’élevage vers le milieu naturel, l’utilisation de produits médicamenteux en pisciculture.
Jeudi 19 septembre, la Deuxième Journée de la Pisciculture a été l’occasion pour le CIPA de présenter son projet « Aquaculture durable, une profession qui s’engage ». Un projet initié en
septembre 2001 et qui présentait pour la première fois une étude complète sur la filière piscicole continentale. Production et tendances de consommation, questions sanitaires, bien-être des poissons en situation d’élevage, génétique… autant de sujets abordés qui ont soulevé des questions concrètes révélant ainsi la forte mobilisation des professionnels autour de ce projet.
Parallèlement, les Deuxièmes Rencontres Européennes des Producteurs de Mollusques organisées par le Comité National de la Conchyliculture et l’Association Européenne des Producteurs de Mollusque, se sont déroulées avec la participation de représentants de la Commission Européenne. La législation européenne en matière de sécurité alimentaire était bien sûr au cœur des débats. Harmonisation des niveaux de contrôle entre les pays européens, sécurité
et traçabilité en matière d’importation en provenance des pays tiers, développement durable de
l’aquaculture européenne...
Les professionnels ont pu faire part de leurs nombreuses préoccupations et conclure à la nécessité de mener des actions communes aussi bien au niveau européen, au Comité Consultatif de la Pêche et de l’Aquaculture qu’auprès des Etats Membres.
Vendredi 20 septembre, la Quatrième Journée de la Nutrition, organisée par l’INRA et
IFREMER avait pour objectif de présenter les résultats des travaux réalisés par l’ensemble du
laboratoire de nutrition du poisson.
C’est également le Vendredi 20 Septembre que le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche a
rassemblé les professionnels des différentes familles de l’Aquaculture et des formateurs autour d’une Table Ronde : «Quelles Formations pour l’Aquaculture Demain». Les professionnels
ont exprimé les besoins de compétences, de capacités et de savoir-faire en insistant notamment sur les activités d’aval qui nécessitent des qualifications particulières. Du bac pro au niveau ingénieur, des stages en entreprises aux référentiels professionnels, tous les aspects de la formation ont été évoqués afin que les étudiants d’aujourd’hui soient informés, mobilisés et formés pour devenir les acteurs et décideurs de demain.
Ouverture économique, ouverture géographique, BORDEAUX AQUACULTURE a conclu cette édition avec une réunion autour du thème «Pisciculture en Afrique Sub-saharienne : comment accélérer la diffusion de l’innovation piscicole en milieu paysan ?» organisée par l’Association
Pisciculture et Développement Rural en Afrique Tropicale Humide.
Savoir-faire et techniques de pointe étaient également à l’honneur. En réponse aux attentes des professionnels, l’édition 2002 a vu le lancement pour la première fois à Bordeaux du «Village de la Transformation». Un ensemble de matériels et équipements de première transformation (fabrication de glace écaille, trancheur à poisson, écorcheur, peleuse, éviscéreuse et calibreuse) étaient alimentés en poissons frais pour permettre la démonstration des différentes étapes de la sortie du bassin au produit prêt à consommer.
Bien que de taille modeste, la partie Exposition a remporté l’adhésion des professionnels. Plus d’une cinquantaine d’exposants avaient fait le voyage à Bordeaux pour dévoiler leurs nouveaux produits : filets de protection et emballage, cordage, matériel de filtration, développement de logiciel de gestion et suivi de production, gamme d’aliments etc.
C’est donc l’ensemble de la filière qui était présente à Bordeaux avec des fabricants et experts venus d’une grande majorité de l’Europe (Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique, Danemark, Espagne, Pays-Bas) et d’Outre Atlantique (Canada, Etats-Unis).
Les exposants, quant à eux, se sont félicités de la qualité et de l’internationalisation de leurs nombreux contacts commerciaux avec l’Europe Continentale mais aussi les Emirats Arabes, la Turquie, la Tunisie, la Polynésie etc.
Prenez date !
L’excellent niveau de participation, la pertinence des thèmes abordés tout au long de ces trois jours, la qualité des débats et des contacts commerciaux ont positionné BORDEAUX AQUACULTURE comme la plate-forme d’échanges de la filière aquacole Au vue du succès de la manifestation, les organisateurs et l’ensemble des intervenants ont décidé de maintenir, renforcer et pérenniser le principe d’une rencontre à rythme biennal. Le prochain rendez-vous est d’ores et déjà prévu au Palais des Congrès de Bordeaux en Septembre 2004.
Contacts Presse Bordeaux Aquaculture
Canal Com : Noëlle Arnault - Adeline Bayle
Tel. (+33) 05 56 79 70 53 - Fax (+33) 05 56 79 26 33
E.mail : canalcom@club-internet.fr
Contacts Presse Congrès et Expositions de Bordeaux
Marie-Sol Fournier – Nadine Mansouri
Tel. (+33) 05 56 11 99 32 - Fax (+33) 05 56 11 88 82
E.mail : presse@bordeaux-expo.com
Haut de page
«LES EFFETS DU DEVELOPPEMENT DE L’AQUACULTURE SUR L’ENVIRONNEMENT»
Colloque Organisé par l’INRA, l’IFREMER et le CIPA
Mercredi 18 septembre 2002 - 9 h 40 - 18 h 30
La première journée de Bordeaux Aquaculture traitera d’un thème central et majeur intéressant un très large public : les effets du développement de l’Aquaculture sur l’environnement. Initié par l’INRA, l’IFREMER et l’interprofession aquacole (CIPA), le colloque "Aquaculture et Environnement" se déroulera toute la journée avec l’intervention de nombreux experts internationaux (Indispensable pour comprendre les enjeux du développement de la filière aquacole).
L’Aquaculture existe depuis des milliers d’années. Elle a deux particularités, explique Thierry BOUJARD, Directeur de recherche à l’INRA de St Pée sur Nivelle (64) : «c’est la seule production d’animaux qui est en pleine croissance dans le monde. Durant les dix dernières années, la production mondiale en poissons et crustacés (aquaculture marine) a plus que doublé. Cette croissance est donc un phénomène récent, avec de véritables booms dans certains pays comme la Grèce, la Turquie ou l’Italie, et avec une industrie grandissante.
L’aquaculture marine et continentale couvre aujourd’hui près de 40% de la demande des consommateurs et participe de façon significative à la couverture de besoins en protéines de l’humanité. La moitié des turbots, bars, daurades, vendue en France est du poisson d’élevage.»
Seconde caractéristique importante par rapport aux élevages terrestres, l’Aquaculture se trouve en contact direct avec le milieu aquatique. «Augmentation de la production d’animaux et contact direct avec le milieu exacerbent les problèmes, ça justifie de s’intéresser aux conséquences de l’aliment non consommé, aux poissons qui s’échappent, aux maladies» souligne Thierry BOUJARD.
LA PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT
Les experts sont formels : il n’y aura pas de développement possible et durable de l’Aquaculture sans pratiques respectueuses de l’environnement. Or, beaucoup estiment aujourd’hui que le développement de l’Aquaculture peut être un moyen complémentaire pour répondre rationnellement à l’augmentation des demandes du consommateur pour les produits de la mer, tout en contribuant à l’économie des stocks naturels de poissons.
L'un des plus gros efforts de la filière ces 10 dernières années, a été d' intégrer les aspects environnementaux et de tout mettre en œuvre afin de préserver les réseaux hydrographiques. L’intégration des exploitations piscicoles dans leur environnement nécessite d’évaluer rationnellement les impacts potentiels de cette activité sur les hydrosystèmes, mais aussi de développer de nouvelles pratiques aquacoles qui permettront de réduire ces impacts à un niveau acceptable pour l’environnement. Des expériences de développement durable de l’Aquaculture, avec son triptyque économique, social et
environnemental, sont d’ailleurs menées dans le monde avec succès (sujet largement évoqué le lendemain, jeudi 19 septembre, lors de la 2ème Journée de la Pisciculture). Les conflits d’usage de l’eau et de l’espace constituent un autre dossier sensible et d’actualité, qui sera largement abordé à Bordeaux Aquaculture les jours suivants.
STOCKS, BIODIVERSITE, IMPACT SUR LE MILIEU
Le Colloque Aquaculture et Environnement permettra donc de faire le point très concrètement sur ces grands dossiers essentiels pour l’avenir de la profession. Il se déroulera en trois grandes parties :
- Aquaculture et stocks halieutiques
- Aquaculture et biodiversité et,
- Aquaculture et impacts sur le milieu.
Les débats s’adressent aux pisciculteurs, responsables piscicoles, responsables techniques, entreprises, fabricants d’aliments, étudiants, enseignants...
De nombreuses personnalités étrangères sont attendues parmi les intervenants, et notamment Ian PIKE, Président britannique de l’International Fishmeal and Fishoil Organisation (Impact de l'Aquaculture sur les stocks halieutiques) ; Erik Petersson, chercheur suédois (impacts écologiques de l’Aquaculture sur les populations de poissons sauvages), l’Américaine Anne KAPUSCINSKY, Directrice d’un laboratoire d’Aquaculture durable (impacts génétiques de l’Aquaculture).
D’autres experts et chercheurs français interviendront : Sadasivam KAUSHIK, Directeur de la station INRA de St Pée sur Nivelle (l’aliment de demain pour les poissons d’élevage), Jean-Jacques SABAUT (Biomar) Président du CIPA (les points de vue de la profession); Patrick WILLIOT du CEMAGREF (le rôle de l’Aquaculture pour la conservation des espèces, avec l’exemple de l’esturgeon).
Jean Paul BLANCHERON de l’IFREMER, Hervé POULIQUEN de l’Ecole Vétérinaire de Nantes et Jacques HAURY, écologiste professeur à l’ENSAR de Nantes, évoqueront les problèmes des rejets aquacoles et chimiques et leurs impacts sur le milieu. Danièle AUROY, Députée Européenne, fera le point sur les projets de législation européenne en matière de rejets aquacoles.
CONTACT
Thierry BOUJARD - INRA - St Pée sur Nivelle - Tél : 05 59 51 59 96
Haut de page
|
|