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WASHINGTON, 21 mars 2001
Les ménages à faible revenu de Ouagadougou seront les bénéficiaires d'un projet d'approvisionnement en eau, d'un montant de 70,0 millions de dollars, visant à remé dier aux graves pénuries d'eau dont souffre la ville. Grâce à ce projet, qui a été approuvé par le Conseil des Administrateurs, un plus grand nombre de familles auront accès à des sources fiables d'eau salubre, puisqu'il est prévu de prolonger les canalisations tertiaires de distribution et d'amé liorer la gestion du sous-secteur de l'approvisionnement en eau urbain.
Le Projet d'approvisionnement en eau de Ouagadougou fait partie d'un programme plus vaste auquel participent 11 autres bailleurs de fonds et qui vise à :
- Accroître la capacité de production par la construction d'une nouvelle station de traitement ;
- Améliorer la régularité et la couverture des services grâce à la construction de canalisations primaires, secondaires et tertiaires et à la mise en place de salles de commande, d' installations de stockage et de raccordements ;
- Mettre en œuvre un plan de gestion environnementale ; et
- Mettre au point des programmes d'assistance technique et de renforcement des capacités pour l'Office national de l'eau et de l' assainissement.
Un barrage financé par d'autres bailleurs de fonds a é té construit à Ziga dans le cadre du programme ; son réservoir de 200 millions de m3 alimentera la station de traitement et la ville de Ougadougou.
L'Office national de l'eau et de l'assainissement n'est pas en mesure actuellement d'augmenter sa capacité de production et ses opérations pour faire face à l'accroissement de la demande qui accompagne l'expansion rapide de Ouagadougou. Le nombre des habitants de la ville, qui a plus que doublé pendant les 15 dernières années, est passé de 436 000 en 1985 à 980 000 en 2000. On ne s'attend pas à ce que le taux moyen d'accroissement, estimé actuellement à 4,6 % par an, diminue dans les dix prochaines années. Soixante pour cent des quartiers desservis connaissent de gros problèmes de pénurie d'eau pendant les trois mois les plus chauds de l'année. Les habitants de Ouagadougou bénéficieront du projet, du fait de la fiabilité plus grande de l'approvisionnement, ce qui réduira les risques de contamination de l'eau.
Le Projet sera financé par un crédit de 70 millions de dollars de l'Association internationale de développement, guichet de la Banque mondiale réservé aux pays les plus pauvres. Il est assorti des conditions habituelles de l'IDA, soit une éché ance de 40 ans, dont 10 ans de différé d' amortissement. L'État et les autres bailleurs de fonds apporteront en outre une contribution additionnelle de 135,88 millions de dollars.
