Au nom du ministre de l'Environnement, M. David Anderson, le Vice-premier ministre, M. Herb Gray, a annoncé aujourd'hui que le Gouvernement du Canada investit 2 369 403 $ pour appuyer 56 projets pour continuer la restauration des secteurs préoccupants du bassin des Grands Lacs.
Ce financement permettra de renforcer des activités de restauration d'habitats halieutiques et fauniques, d'enlever des obstacles aux migrations des poissons dans les cours d'eau et d'empêcher que la pollution provenant des terres agricoles n'atteigne les cours d'eau et les rivières tributaires des Grands Lacs.
«Le Gouvernement du Canada est résolu à restaurer et protéger l'écosystème du bassin des Grands Lacs. Pour atteindre l'objectif de salubrité et de durabilité de l'environnement, il est crucial de restaurer ces secteurs préoccupants», a affirmé le ministre Gray. «Les gouvernements ne peuvent à eux seuls entreprendre tout le travail de restauration. Collaborer au niveau local avec les résidants, les entreprises, les autorités responsables de la conservation, les associations de secteur et les autres paliers de gouvernement permet d'avoir des impacts notables.»
Les subventions annoncées aujourd'hui proviennent du Fonds de durabilité des Grands Lacs du Gouvernement du Canada dont le ministre Anderson avait annoncé la création en juillet 2000. Le gouvernement du Canada investit actuellement 30 millions $ sur cinq ans pour appuyer la restauration des 16 secteurs préoccupants canadiens restants. Ce financement constitue un élément important du Plan d'action 2020 du Bassin des Grands Lacs du gouvernement fédéral auquel participent Santé Canada, Pêches et Océans Canada, Patrimoine Canadien, Transports Canada, Ressources naturelles, Agriculture et Agro-alimentaire Canada, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada et Environnement Canada.
En 1985, la Commission mixte internationale avait identifié dans le bassin des Grands Lacs 43 secteurs préoccupants dont la capacité de supporter la vie aquatique était restreinte. De ces 43 secteurs, 17 sont canadiens dont 5 sont partagés avec les États-Unis. En 1994, le Port de Collingwood a été rétabli. C'est le seul secteur préoccupant à avoir été retiré de la liste.