GATINEAU, QUÉBEC, le 6 juin 2003 Le ministre de l'Environnement,
l'honorable David Anderson, a souligné aujourd'hui
les progrès accomplis en une décennie par le secteur canadien
des pâtes et papiers en matière de réduction de la
pollution de l'eau et de l'air.
« Les règlements mis en place en 1992 ainsi que les efforts
volontaires de la part de l'industrie des pâtes et papier
pour lutter contre la pollution causée par l'industrie ont
entraîné des réductions notables de la pollution
de l'eau et des émissions de dioxyde de carbone tout en
permettant à l'industrie de demeurer compétitive » a
déclaré le ministre Anderson lors d'une visite à Papier
Masson Ltée, à Gatineau, au Québec. M. Anderson
a ajouté que: « les réalisations impressionnantes
accomplies par l'industrie des pâtes et papiers au cours
des dix dernières années sont une vraie histoire de réussite
environnementale et un bon exemple de ce que nous pouvons accomplir quand
nous agissons de concert pour améliorer notre environnement ».
Au cours des dix dernières années, l'industrie des
pâtes et papiers a travaillé en étroite collaboration
avec le gouvernement fédéral, les organisations environnementales
non gouvernementales, les provinces et les autres intervenants clés
pour assurer le respect des règlements pris en application de
la Loi canadienne sur la protection de l'environnement et de la
Loi sur les pêches. Au-delà de la réglementation,
l'industrie a également modifié ses procédés
et adopté des techniques novatrices. Toutes ces mesures leur permettent
maintenant d'afficher les résultats suivants :
- réduction de 99 p. 100 des rejets de dioxines et de
furannes chlorés dans l'eau;
-
réduction de 26 p. 100 par rapport aux niveaux de 1990 des émissions
de dioxyde de carbone (CO2), l'un des principaux gaz à effet
de serre;
-
réduction de 99,8 p. 100 de l'utilisation des produits contenant
du nonylphénol, substance toxique, et ses dérivés éthoxylés
(NPE);
-
réduction de 94 p. 100 des rejets de matières exerçant
une demande biochimique en oxygène (DBO) et de 70 p. 100 des rejets
des matières en suspension (MES).
Le Règlement sur les effluents des fabriques de pâtes et
papiers exige par ailleurs de toutes les fabriques de réaliser
des études de suivi des effets sur l'environnement (ESEE)
pour déterminer l'impact de leurs effluents sur les eaux
réceptrices. Les améliorations documentées de la
qualité de l'eau dans les environs des fabriques ont été confirmées
par les études de suivi des effets sur l'environnement.
Le programme des ESEE est parmi les programmes les plus complets exécutés
dans le monde et il nous aide à mieux comprendre les effets des
effluents des fabriques de pâtes et papiers sur le poisson et son
habitat.
Le programme des ESEE a aussi permis de constater que des effets localisés
se manifestent encore chez les populations de poissons à certains
sites. Environnement Canada continue de surveiller l'eau autour
des fabriques de pâtes et papiers et d'effectuer des recherches
pour connaître les effets des effluents sur les populations de
poissons vivant dans les eaux réceptrices. L'industrie des
pâtes et papiers a accepté de collaborer avec le gouvernement à la
réalisation de ces nouvelles études.
En 2002, le secteur canadien des produits forestiers a enregistré des
ventes de 56 milliards de dollars, ce qui représente 6 p. 100
du produit intérieur brut du Canada. Le secteur a contribué pour
34 milliards de dollars à la balance commerciale du Canada et
a fourni des emplois directs et indirects à un million de Canadiennes
et de Canadiens.
Documents connexes:
Renseignements :
Kelly Morgan
Directrice des communications
Cabinet du ministre de l'Environnement
(819) 997-1441
Sur les règlements
Dave Halliburton
Chef, Division des produits forestiers
Bureau national de la prévention de la pollution
(819) 953-1128
Marie-Louise Geadah
Sous-chef, Section des pâtes et papiers
Bureau national de la prévention de la pollution
(819) 953-1129
Sur le programme des ESEE
John Carey
Directeur général
Institut national de recherche sur les eaux
(905) 336-4625
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