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Fiche d'inscription
L'Association Scientifique Européenne pour L'Eau et la Santé
ORGANISE UN COLLOQUE A RENNES
LE JEUDI 7 et le VENDREDI 8 NOVEMBRE 2OO2
Avec la participation de l'Ecole Nationale de la Santé Publique et M. Le Professeur R. SEUX
PERSPECTIVES D'EVOLUTION DES TECHNIQUES ANALYTIQUES POUR LA SURVEILLANCE DES RESIDUS DES PRODUITS PHYTOSANITAIRES DANS L'ENVIRONNEMENT
Les produits phytosanitaires ont de multiples usages et font appel à de nombreuses substances actives pour lesquelles les méthodes analytiques n'ont pas toujours été mises au point au moment du dépôt du dossier de demande d'homologation. Pourtant une méthode analytique est nécessaire, après homologation, pour assurer la surveillance de résidus de ces produits dans les différents compartiments de l'environnement. Deux types d'approche existent pour ces méthodes analytiques:
1 - Une approche réglementaire débouchant sur une constatation de conformité ou non à des spécifications (cas par exemple du contrôle des eaux)
2 - Une approche prospective pour la recherche de tous les produits phytosanitaires potentiellement présents dans l'environnement.
1 - Le contrôle sanitaire des eaux à travers un décret déjà paru, un arrêté et une circulaire en préparation, privilégie des techniques quantitatives (normalisées ou non) qui permettent de quantifier les molécules recherchées avec un niveau d'exigence de qualité et de performance très élevé:
- Méthodes appliquées à des listes de substances actives et de métabolites à rechercher issues de la réglementation ou définies dans des listes locales (DDASS)
- Techniques quantitatives validées (normalisées ou non)
- Performances de justesse et de fidélité conformes aux exigences de l'arrêté
- Limites de quantification minimales à satisfaire
- Rendement d'extraction entre 60% et 120% pour que la méthode puisse être validée
- Contrôle de qualité interne régulier des performances pour chaque molécule quantifiée
- Résultats exprimés en tenant compte du rendement d'extraction
- Laboratoire accrédité pour tous les résultats rendus
2 - L'autre approche semi quantitative de type "criblage" ou "screening" permet de constituer une image relativement large et ouverte des produits présents dans l'eau. Elle peut être un outil utile dans le cadre d'études environnementales adaptées à des problèmes locaux, de suivi de qualité en cas de pollution, ou de bilan de présence de pesticides dans les eaux pour déterminer quels sont les composés considérés comme des traceurs de pollution à rechercher ensuite systématiquement.
Les méthodes multi-résidus sont particulièrement bien adaptées pour ce type de recherche prospective où le niveau de fiabilité du résultat compte moins que le risque de passer à coté d'une présence potentielle de composés phytosanitaire dans l'environnement.
Au même titre qu'une méthode classique (normalisée ou non) une méthode multi-résidus, mise au point pour une liste finies de molécules qui répondrait à toutes les exigences réglementaires pourrait être utilisée dans le cadre du contrôle sanitaire. C'est difficile à réaliser, pas tout à fait impossible. C'est certainement très coûteux pour le laboratoire en validation initiale et en contrôle continu de qualité.
Quel usage futur des méthodes multi-résidus face à ces deux approches réglementaire et prospective ?
Les méthodes multi-résidus sont-elles une solution d'avenir ?
Ce colloque sera consacré au dosage des composés phytosanitaires et de leurs métabolites et s'efforcera de répondre aux questions suivantes :
- Quels sont les derniers progrès dans l'analyse des produits phytosanitaires ?
- Quels usages des listes définies de composés à rechercher ?
- Faut-il introduire une notion de produits témoins de contamination phytosanitaire ?
- Faut-il des méthodes normalisées ou des méthodes internes ?
- Des méthodes dévolues ou des méthodes de criblage ?
- Quel avenir pour les méthodes multi-résidus ?
- Quelles stratégies de prélèvements et d 'échantillonnages mises en œuvre pour estimer les évolutions et les variations spatio-temporelles de la contamination des milieux et des denrées ?
Les personnes souhaitant présenter leurs travaux doivent envoyer au secrétariat du colloque, au plus tard le 15 octobre un résumé de leur communication comprenant : titre, nom des auteurs, adresse et le texte de présentation tapé sur une seule page, dans un cadre de 21 cm sur 27 cm.
Secrétariat du colloque:
Gilles Husson, Laboratoire d'Hydrologie, Faculté de Pharmacie
4, avenue de l'Observatoire. 75 270 PARIS cedex 06
Tél. et Fax:01 43 26 24 98
e-mail : hussongp@pharmacie.univ-paris5.fr
Le journal Européen d'Hydrologie (Rédacteur en chef G.P. Husson) organe de l'Association Scientifique Européenne pour l'Eau et la Santé, publiera les communications originales (travaux expérimentaux ou mises au point) retenues par sa commission de lecture. Pour cela, les auteurs voudront bien donner leur communication, rédigée en français ou en anglais selon les recommandations aux auteurs, le jour du colloque. Les communications de caractère de " revue générale " seront orientées vers les CAHIERS de l'Association Scientifique Européenne pour l'Eau et la Santé.
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