Carnets mâconnais, 1963-1966
Plus m'importe le désir que l'être désirant. Plus m'importe...
Le goudron noir fond sous le soleil. Piège gluant. On s'embourbe dans cette glaise du pied et de l'Ame.
Matin : travail, grec. Soir : latin, lecture, violon.
J'ai dans le coeur un éclat de métal
Qui luit et se rebelle.
Ma bouche grande ouverte
Vide, avide, est torturée de désir,
Pas un désir de chair
Mais un désir de mots, de clarté, de foi.
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