Carnets japonais
Dimanche soir 5 octobre
Je suis depuis le 5 au Japon. Incroyable prospérité. Les magasins regorgent de marchandises. Mais il y a aussi l'inévitable laissé-pour-compte qui traîne hagard dans la rue. Et puis ces images de tortures de l'enfer, dans un temple ; ces femmes qui tournent autour de Bouddha, en marmottant.
Depuis des semaines, j'ai vécu moins seul que durant la première partie de l'année. Moins le temps de noter, de réfléchir. Handicap de la maladie des voies digestives.
Débusquer le mensonge. L'abstraction en est un. Tout est précis, différent, individuel, derrière le rêve d'unité.
Russell : on ne peut avancer par l'analyse. Percer le brouillard.
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